Environ sept cent (700) élèves finalistes des humanités du territoire de Mwenga qui devraient passer les examens préliminaires en prélude de l’examen d’état se sont vu dispersés par les rebelles des groupes armés Ngumino et Maï-Maï ce lundi 31 Août 2020. Une information confirmée par l’armée congolaise, qui souligne que cette attaque n’avait rien d’autre qu’un sabotage de ces épreuves.
Le porte-parole de l’armée dans la partie sud du Sud-Kivu, le capitaine Dieudonné Kasereka, contacté par un média local, a souligné que lors de ces affrontements entre le groupe armé Ngumino et les Maï-Maï dans les villages de Bilalombili et Ngezi dans le secteur d’Itombwe ; des élèves ont été dispersés et des maisons incendiées par ces rebelles.
Une situation qui a perturbé ces préliminaires des épreuves de l’Examen d’Etat et causant le non accès des élèves aux centres d’examen malgré intervention de l’armée nationale qui a coûté une blessure à un officier militaire des FARDC.
Eu égard à cette pratique, la nouvelle société civile congolaise de ce milieu condamne ces actes perpétrés par ces rebelles et demande aux autorités compétentes de diligenter des enquêtes pour que juste soit faite.
Rachel Rugarabura, JRI