Ce mercredi 24 avril à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a recu l’honorable Vital Kamerhe, vainqueur des primaires de l’Union Sacrée organisées, ce mardi 23 avril à Kinshasa, pour la présidence de l’Assemblée nationale.
Le Chef de l’État a félicité l’honorable Kamerhe, désormais candidat unique au perchoir de la chambre basse du parlement .
Au sortir de cette audience, Vital Kamerhe a réitéré sa loyauté au Président de la République et l’a remercié pour la confiance qu’il lui renouvelle. Il a aussi félicité et remercié ses deux challengers à ces primaires ( Bahati et Mboso) ainsi que tous les regroupements politiques de l’Union Sacrée.
» Je remercie le présidium de l’Union sacrée, les présidents Augustin Kabuya, Modeste Bahati et Christophe Mboso. Je voudrais leur dire que nous avons gagné ensemble ; nous avons pris l’engagement devant le Président de la République de mener un combat loyal et démocratique. Que ce combat ne laisse pas des séquelles et qu’il ne nous divise pas, » a lâché en substance Kamerhe.
S’exprimant au sujet des priorités de son action parlementaire, le futur président de l’Assemblée nationale a insisté sur l’image de marque de l’institution, la séparation de pouvoirs et le contrôle parlementaire.
Les réformes institutionnelles font aussi partie de son action.
» Nous allons faire en sorte que la séparation des pouvoirs soit une réalité, nous allons pousser le gouvernement à remplir ses assignations à travers un contrôle parlementaire ; nous ferons en sorte que les cris de détresse des populations particulièrement sur l’agression soient relayés dans les débats parlementaires et nous ferons en sorte que les réformes soient élaborées et adoptées », promet-il.
Signalons que Vital Kamerhe devra retrouver le perchoir de la Chambre basse du parlement après plus de 15 ans.
Juvénal MUTAKATO
Pas seulement l’agression, depuis que l’assemblée nationale existe on n’a jamais relayé la question de salaires des enseignants, de policiers, militaires, infirmiers et autres agent de l’état. Aussitôt arrivé au pouvoir, monsieur Tshisekedi a distribué l’argent de l’état au politiciens en les bourrant de gros salaires au détriment des pauvres citoyens. Aujourd’hui il faut un salaire de 20ans pour qu’un enseignant réalise un salaire d’un mois d’un député national, ça c’est injuste dans un pays de droit. Le Congo appartient à tous les congolais !