Sud-Kivu: le PEV en collaboration avec le RJAE outille les professionnels des médias sur les “enfants zéro dose et les sous vaccinés”

Une trentaine de chevaliers de la plume, du micro et de la Caméra, deux (2) enfants reporters à l’UNICEF ainsi que cinq (5) enfants juniors du Réseau des Journalistes Amis de l’Enfant (RJAE) ont été formés, ce Mardi 29 août 2023 à l’hôtel Horizon, par le Programme Elargie de vaccination(PEV) en collaboration avec RJAE avec l’appui de l’organisation PATH, sur le “zéro-dose, le sous vaccinés ainsi que la vaccination de routine en RDC.

À cette occasion, les participant.e.s ont été édifiés notamment sur l’importance de la vaccination chez les enfants, les techniques et méthodes de productions journalistiques visant la sensibilisation de masse de la communauté sur la vaccination.

Les vaccins sauvent des vies!

Au cours de ces assises, les panelistes du jour ont axé leurs exposés sur le rôle et la contribution des journalistes dans la lutte contre la désinformation sur la vaccination. Car, à les en croire, bon nombre d’enfants en République démocratique du Congo ne bénéficient pas encore du vaccin, d’où la présence des enfants “Zéro dose et sous vaccinés” dans différentes parties du pays.

Selon le Docteur Joseph ASSUMANI, médecin directeur du Programme Elargi de Vaccination au Sud-Kivu, la vaccination est une importance capitale car, elle permet d’éviter plusieurs risques et maladies. Ceci avant d’ajouter que grâce à aux vaccins, certaines maladies infectieuses sont devenues rares et d’autres ont disparu.

” Les enfants zéro dose, sont ceux qui n’ont reçu aucune dose de vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche. Les vaccins sont des médicaments d’une importance capitale pour la santé de tous. Ils permettent d’éviter un très grand nombre de maladies et d’épidémies. La vaccination représente l’un des plus grands succès de la santé publique. Les vaccins nous protègent contre des maladies qui peuvent avoir de graves conséquences, y compris la mort. Ainsi, une maladie contagieuse comme la rougeole se transmet très facilement d’une personne à une autre. Par exemple, les très jeunes enfants, les personnes ayant un système immunitaire affaibli ou les femmes enceintes sont plus vulnérables aux complications de la rougeole”, a-t-il laissé entendre.

De sa part, Egide KITUMAINI, deuxième paneliste et secrétaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) section du Sud-Kivu, a encouragé les journalistes à s’impliquer activement dans la défense des droits de l’enfant mais aussi et surtout dans la lutte contre les phénomènes “zéro dose et sous vacciné” à travers la production des émissions, des magazines, des reportages, spots,…sur la sensibilisation de la communauté sur l’importance de se faire vacciner. Ceci dans le respect de la déontologie professionnelle.

Kitumaini est revenu les règles qui régissent le métier du journaliste, en l’occurrence le droit à la liberté d’opinion et d’expression, le devoir d’informer le public, l’exactitude, l’équilibre, la neutralité, l’indépendance, la vérification, l’honnêteté ainsi que la responsabilité sociale.

Il a invité les professionnels des médias à observer sans relâche ces règles, afin de bien traiter des sujets orientés vers la vaccination et dans le but de lutter contre les rumeurs observées dans la communauté autour de la vaccination.

Le dernier facilitateur de cet atelier de formation, Ernest MUHERO, Coordonnateur du RJAE au Sud-Kivu a axé son exposé sur la communication pour le développement.

Il indique que le journaliste doit connaître sa cible et la faire participer dans le processus de changement. Pour ce faire, il souligne que ce dernier doit utiliser un mélange d’outils, de canaux et d’approches de communication sur la vaccination.

“Le communication pour le développement est un processus qui est basé sur les données et la recherches pour promouvoir un changement de comportement social. Si les comportements des parents n’évoluent pas les enfants vont continuer à ne pas bénéficier de leurs droits aux vaccins, c’est pourquoi les acteurs des médias ont vraiment un grand rôle à jouer dans la sensibilisation de la communauté sur le bien fondé de se faire vacciner”, renchérit Monsieur Ernest MUHERO.

De leur côté, tout en manifestant leur satisfaction, les participant.e.s à ces assises, ont réitéré leur engagement de contribuer à la réduction des cas d’enfants “zéro dose et non vaccinés” à travers leurs productions journalistiques.

En somme, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 2 à 3 millions de vies sont sauvées chaque année grâce à la vaccination, qui est un acte simple de prévention des différentes maladies.

Le PEV avec l’appui de PATH organise des séances de renforcement de capacité des 7 provinces avec un nombre élevé d’enfants zéro-dose et sous-vaccinés. Ceci pour obtenir l’implication des professionnels des médias dans la réduction d’enfants zéro dose.

La Rédaction

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