Les autorité morales des différentes formations politiques du Sud-Kivu sont appelées à ne pas imposer aux électeurs de voter pour leurs candidats au poste du gouverneur de province. Cet appelle est de l’acteur social Oswald Rubasha qui s’est entretenu avec Jambofm ce lundi 15 avril.
Pour cet acteur, les candidats envoyés par les autorités morales travaillent pour l’intérêt de ceux qui les ont envoyé au détriment de la population. Ce qui constitue dit-il, le retard observé dans le décollage du Sud-Kivu depuis la succession des gouvernements provinciaux.
Oswald Rubasha pense que, pour éviter la mauvaise gouvernance vécue durant les législatures passées, les députés provinciaux devront résister aux mots d’ordre des autorités morales et faire un choix libre afin qu’ils soient à mesure d’exercer un contrôle sur l’exécutif.
Lors que les députés provinciaux choisissent un gouverneur et son vice en toute indépendance et c’est la même indépendance qu’ils auront pour lui contrôler. C’est ainsi qu’on peut avoir un contrôle parlementaire serré. Nous avons besoin d’un contrôle serré tel qu’il est prévu par les lois de notre pays, a-t-il dit.
Selon le calendrier réaménagé de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’élection des gouverneurs et leurs vices est fixée au 29 avril prochain en RDC.
Au Sud-Kivu, aucun consensus n’a été trouvé jusque-là entre les parties prenantes au sein de l’Union sacrée de la nation, plate-forme politique qui soutien le Président de la République. Chaque formation politique y aille selon la volonté de sa hiérarchie.
Gabriel ACIRUSHOKOLIRE