L’insécurité fait encore et toujours parler d’elle dans la ville de Bukavu. Chaque jour qui passe apporte son lot de malheur. La population vit la peur au ventre. Aucun quartier n’est épargné. C’est le cas de Nyalukemba dans la commune d’Ibanda.
La société civile locale est de nouveau montée au créneau pour s’indigner contre des attaques barbares d’un bistrot sur avenue Albert Kayabu la nuit de mercredi à ce jeudi.
Ce Nganda est situé à jet de pierres du Centre de Santé Croix rouge de Nguba.
Les bandits armés ont usés d’une échelle pour escalader l’enclos du bistrot. Mais ils ont été dissuadés par un concert des cris de la population environnante.
Cet énième cas vient rallonger la liste des attaques nocturnes des habitations et autres maisons de commerce.
L’insécurité provoquée par des inciviques armés empêche les commerces d’exercer leur activité en toute sérénité. Les personnes exerçant dans le secteur informel affirment sous le sceau de l’anonymat qu’ils sont confrontés à d’énormes difficultés dans l’exercice de leurs activités à Bukavu.
En l’espace de cinq mois seulement, plusieurs changeurs de monnaie, vendeurs de boutique et autres maisons exerçant aussi bien au centre-ville que dans des quartiers périphériques ont été dévalisé. Un bilan assorti de mort d’hommes. L’exemple de la place commerciale Kotecha attaquée au début de cette année en dit long.
Il y a de quoi repenser l’opération « Tujikinge »entendez « protégeons-nous » pour la redynamiser en adaptant ipso facto les moyens au but.
E.A.N.