Les participants à l’atelier organisé par l’Association des Femmes des Médias (AFEM) sur la vérification des données relatives au Covid 19 et d’autres faits diffusés en ligne se disent satisfaits des matières traitées au cours de ces assises.
Ils l’ont fait savoir ce jeudi 7 juillet 2022 à l’issue de cet atelier.
D’après Bertin Bulonza journaliste au média en ligne laprunelle.info, pendant 4 jours, une quinzaine de journalistes ont été outillés sur des techniques claires des vérifications des faits diffusés sur les médias sociaux. Il dit prendre l’engagement de mettre les acquis en pratique dans le cadre de son travail de tous les jours pour éviter les conséquences qu’entraîne ce fléau de désinformation. Ces conséquences sont entre autres des menaces à la santé publique, tensions culturelles, accroissement de la violence et de la confusion, le déclin de la culture démocratique.
“J’ai suivi avec intérêt tout l’agenda de cette formation. Si mes collègues journalistes arrivent à mettre en pratique les techniques de vérification des faits, il y aura sincèrement moins de problèmes dans nos communautés dus à la désinformation. Moi-même je tâcherai d’utiliser d’abord mon bon sens quand je tombe sur une information. Ensuite je chercherai à savoir si elle vient de qui et quel est le degré de crédibilité de cette source. Enfin, j’utiliserai toujours des logiciels et applications comme Lens, Reverse image, fake chat, whatsapp Mock, Voice to text, fake SMS, invid et autres reconnus notamment pour leur capacité à analyser les vidéos et images truquées.” Explique Bertin Bulonza.
Même son de cloche pour Rachel Rugarabura journaliste à Mama Radio. Cette dernière s’engage également à prendre du recul sur certaines informations rencontrées sur les réseaux sociaux. Elle affirme qu’elle fera usage du professionnalisme procédural tenu de ces assises pour son travail quotidien.
Il importe de signaler que ces assises se sont tenues dans la salle de réunion du bureau pharmaceutique (DCMP) situé prêt de la Mairie en commune d’Ibanda. Elles ont été financées par l’USAID dans le cadre du projet Rooted in Trust exécuté en partenariat avec internews.
Natasha Balegamire