Un lot d’armes de guerre et effets militaires ont été présentés au public par le Commissaire Urbain de la police nationale congolaise d’Uvira ce mardi 09 janvier 2024. Ces effets militaires ont été saisis au cours d’une opération de perquisition générale communément appelée » bouclage » dans trois quartiers de cette ville du Sud-Kivu.
A en croire Kelvin Bwinja, coordonnateur de la société civile des compatriotes congolais Socico-RDC dans la région, au total, dix armes de guerre de type AK-47 ont été saisies en plus des quelques effets militaires.
Outre, précise-t-il, dix-sept personnes ont été interpellées, parmi lesquelles 12 soldats des FARDC et 5 civils dont deux ressortissants burundais.
L’opération de bouclage a été effectuée pendant deux jours, vendredi et samedi derniers, dans deux quartiers de la ville d’Uvira.
Ce coup de filet est l’œuvre de l’état-major du commissariat urbain de la Police nationale congolaise avec l’appui des Forces armées congolaises.
Cinq armes AK-47, des uniformes militaires, des bottes et une machette ont été prises entre les mains des soldats des FARDC en séjour non autorisé dans la ville d’Uvira tandis que les cinq autres armes de guerre ont été retrouvées abandonnées dans des maisons en chantier.
Présent à cette activité, l’autorité urbaine d’Uvira, Kiza Muhato a précisé que cette opération fait suite à la recrudescence de l’insécurité dans les quartiers perquisitionnés.
« Il y avait déjà la recrudescence des malfaiteurs dans ces quartiers-là. Nous étions déjà envahis par des événements malheureux où on hachait la tête des gens à l’aide des machettes, des cas de tueries. On ramassait déjà des cadavres chaque jour, » dit le maire d’Uvira.
Tout en déplorant la présence des soldats des FARDC en séjour irrégulier dans la ville dans les actes inciviques et des sujets burundais, dont les Red-Tabara, Kiza Muhato appelle ainsi ces administrés à la vigilance.
« Sans la participation, la contribution et l’implication des autorités de base qui sont les chefs des cellules, les chefs d’avenues, les chefs des quartiers et la population en générale, nous ne pouvons pas réussir la sécurité dans notre entité, » soutient-il.
Il vous souviendra que les structures citoyennes de cette ville ne cessent ce dernier temps d’alerter sur les cas d’insécurité signalés à Uvira ville territoire, où hommes armés porteurs d’armes blanches font la loi à Uvira et ses environs.
Rédaction