Plusieurs barrières illégales sont érigées dans le Parc national de Kahuzi-Biega (PNKB) sur la route nationale numéro 3 (RN3) dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.
À en croire un usager contacté par Jambordc.info ce vendredi 14 juillet, la plupart de ces barrières illégales appartiennent aux éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des éco-gardes du PNKB.

Selon des sources concordantes sur place, ces barrières sont plus d’une dizaine. A chaque passage, tout usager est obligé de payer un montant évalué à deux cent (200) francs congolais.
« Ces barrières illégales appartiennent aux militaires et aux éco-gardes. A chaque barrière des militaires, tout passant paie 200 fc par jour. Ceux qui sont plus victimes sont les piétons et les personnes
à bord des motos-taxi », fait savoir cet habitant qui a requis l’anonymat.
En cas du non paiement de ce montant exigé, ceux-ci retiennent la personne.nos sources révèle en outre que pour les éco-gardes il est question de présenter sa carte d’électeur, et en quand d’absence, la personne est détenue dans l’un de leurs cachots, Martèle-t-il.
Les usagers de ce tronçon routier pensent que ces postes militaires devaient servir pour la sécurisation de la population et de leurs biens, mais transformés à un moyen de tracasserie.
” Ces postes militaires sont devenus un moyen de tracasserie pour les habitants de Bunyakiri et de Kalonge. Nous ne savons pas pourquoi nous payons cet argent. Les militaires sont à la charge de l’Etat congolais, et donc les autorités militaires doivent interdire cette pratique aux éléments en poste dans le Parc », Renchéri un autre usager qui a aussi recquis l’anonymat.
Ces derniers demandent aux autorités à tous les niveaux et particulièrement les autorités militaires de supprimer toutes ces barrières illégales.
Soulignons que, lors de son passage à Bunyakiri il y a au moins deux semaines, Théo Ngwabidje Kasi, gouverneur de province, accompagné du Commandant de la 33 ème région militaire, a promis la supression de toutes les barrières illégales sur cette route d’intérêt national.”
Gabriel Acirhushokolire
