Sud-Kivu : Le SYNAMED annonce la radicalisation de la grève sous forme de la polarisation des urgences

A la demande de la direction nationale, les membres du Syndicat National des Médecins (SYNAMED/Sud-Kivu) ont organisés une assemblée générale ce lundi 11 juillet 2022 dans la ville de Bukavu.

Au cours de la déclaration faite à l’issue de cette rencontre, les blouses blanches déplore la non prise en compte de leurs desideratas par l’Etat congolais malgré la patience et la volonté qu’ils ont manifesté. 

De ce fait, ces derniers annoncent de rendre leur grève plus radical afin d’obtenir une réponse favorable à leur éternel requête.

D’après le docteur Muhunjuka Bajambaka Désiré, Secrétaire exécutif provincial du SYNAMED/Sud-Kivu, il est temps de passer à la vitesse supérieure.

« Comme vous le savez bien, les médecins du SYNAMED au niveau national sont en grave et cela parce que depuis longtemps nous revendiquons auprès du gouvernement congolais de nous mettre dans les bonnes conditions de travail. Le 3 aout 2021 un accord avait été signé entre le banc syndical et le gouvernement mais jusqu’aujourd’hui ce protocole d’accord n’a pas été respecté par le gouvernement » déclare d’un ton ferme, le Dr Muhunjuka Désiré. 

« Apres évaluation, les médecins membres du SYNAMED au Sud-Kivu décident de radicaliser la grève c’est-à-dire que nous allons envoyer notre compte rendu de cette assemblée au niveau national et d’ici là nous allons passer à la radicalisation sous forme de polarisation des urgences. Nous allons choisir quelques hôpitaux en province pour soigner des urgences qui se présenteront » ajoute-t-il.

Le SYNAMED pense que cette nouvelle stratégie annoncée vise à pousser le gouvernement congolais à prendre en compte les revendications des médecins des hôpitaux publics et améliorer leurs conditions de travail.

Cette déclaration intervient après avoir passé un moment d’observation de la réalisation de leur cahier de charge contenant des revendications tel que la prise en compte des nouvelles unités et la mécanisation des médecins qui, depuis plusieurs années sont au service du gouvernement.

Patrick MAKIRO

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