Au Sud Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo, la violence sexuelle demeure un défi à relever. Départ le rôle que jouent les médias dans la sensibilisation de masse, ils doivent apporter leur contribution dans la lutte contre ce défi. Occasion pour l’organisation Médecin sans frontière, MSF, d’approcher ce 11 avril dans un café de presse, les professionnels des micros et la plume, pour les présenter certaines activités et leur demander de sensibiliser contre les violences sexuelles tout en demandant les victimes à se présenter aux différents centres de santé pour bénéficier de soins d’urgence.
“Au Sud-Kivu les violences sexuelles demeurent un défi. Nous devons passer par le média qui va nous aider à parler de ce défi et essayer de trouver des pistes de solution, de nous aider à sensibiliser les autorités pour chercher une solution durable à ce problème et même les victimes à suivre les soins avant 72h de viol…”, expliqueFernando Galvan, chef de mission.
Il ajoute que, les victimes de violence sexuelle ont droit à une sensibilisation pour profiter d’une urgence médicale qui leur permettra de lutter contre certaines maladies et infections sexuellement transmissibles.
“Nous mettons un focus sur la prise en charge et soutien psychologique. Une victime qui se présente a droit à un paquet complet de prévention contre le VIH/SIDA, IST, et grossesse indésirable”, augmente-t-il.
Notons qu’au Sud-Kivu, le MSF se focalise sur l’appui aux groupes vulnérables, soit les enfants de moins de 15 ans, les personnes vivant avec le VIH/SIDA, les victimes de violences sexuelles, les femmes en âge de reproduction et les urgences médico-chirurgicales.
Rachel Rugarabura, JRI
je suis a kabare je suis entre de travailler sur la voilence sexuelle