- Le maire de Lubumbashi vient de confirmer au cordonateur du G7 du Haut – Katanga qu’il ne pouvait autoriser l’atterrissage à l’avion de Moïse Katumbi sur l’aéroport de la Luano, ce vendredi 2 août.
Un refus qu’il explique par le fait que l’administration de l’aviation civile de la RDC n’a pas accordé d’autorisation de vol ni d’atterrissage à l’avion et, plus, surprenant, par le fait que « le concerné à un dossier judiciaire en cours ».
De son côté, Moise Katumbi signe et persiste : » dans tout le cas je vais rentrer dans mon pays ».
Le jet privé de Moïse Katumbi, en transit en Afrique du Sud, n’avait toujours pas obtenu l’autorisation de survol du territoire congolais. « C’est très tendu », reconnaissait alors le député Delly Sesanga, secrétaire général de sa plateforme électorale « Ensemble pour le changement », qui suit le dossier auprès de l’Autorité de l’aviation civile (ACC), à Kinshasa.
À l’en croire, « c’est depuis le 28 juillet que la compagnie exploitante [celle qui gère l’avion de Moïse Katumbi] est entrée en contact avec l’ACC, notamment par des échanges de mails ».
Mais comme les démarches piétinent, il a été chargé d’approcher les autorités de cette structure publique qui a entre autres pour mission « d’ administrer, de réglementer et de superviser la sécurité et la sûreté de l’aviation civile en RDC ».
Puisque, légalement, c’est elle qui décide de la délivrance ou non de l’« accord de survol » du territoire national.
Eugide Abalawi