RDC/Processus électoral: où doit-on battre précisément sa campagne électorale?

Le cadre juridique faisant état d’exécution de la campagne électorale en République Démocratique du Congo (RDC) suscite des interrogations en ce qui concerne la campagne aux élections et la sensibilisation publique au sein des confessions religieuses. Le législateur congolais n’a pas défini clairement ce concept ni spécifié des sanctions précises pour ceux qui s’y adonnent. D’aucuns s’interrogent sur ce que dit la loi électorale sur les conditions requises sur la notion de campagne électorale, son régime juridique, les sanctions potentielles qui entourent cette pratique.

La campagne électorale est définie comme une série d’actions coordonnées et systématisées entreprises par un candidat en vue d’obtenir le soutien des électeurs pour son projet de société ou son programme pendant la période légale de cette période importante de sensibilisation des masses.

Le calendrier électoral publié en novembre 2022, fixe la période de campagne électorale du 19 novembre au 18 décembre 2023 pour les élections générales avenires. Avant cette période, alors que l’article 28 de la loi n° 06/006, régissant l’organisation des élections en RDC, stipule que la campagne électorale est autorisée trente jours au maximum avant la date du scrutin et se termine vingt-quatre heures avant cette date. Cependant, l’article 37 des mesures d’application de la loi n°06/006 précise la durée de la campagne électorale en fonction du type d’élection. Elle est de trente jours pour l’élection présidentielle et législative, quinze jours pour l’élection des conseillers communaux.

Ainsi, la campagne électorale en RDC ne dispose pas d’interdiction et de limitation de son exercice entourée des normes d’emplois. Bien que la loi prévoit des directives pour sa pratique, des clarifications sont nécessaires pour définir plus précisément cette notion et établir des techniques plus fiables et rigoureuses.

La course à la visibilité et à la confiance des électeurs pour un choix judicieux pendant la période légale de campagne ne relève aucunement sur des appartenances religieuses soit catholique ou protestante. L’important est que toutes les démarches soient respectées et prises en compte et doit être gérées avec transparence et équité.

Pour rappel, dans un communiqué signé par le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo,(CENCO) Monseigneur Donatien TSHOLE le mercredi 22 novembre, a interdit la propagande des candidats aux élections dans les lieux de culte. Ainsi, il a strictement interdit d’accorder la parole aux candidats pendant une célébration eucharistique.

La sentinelle

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.