Pénurie d’eau potable à Goma et Nyiragongo : les propriétaires des camions-citernes tentent de combler le déficit

Plusieurs quartiers dans la ville de Goma ainsi que dans le territoire de Nyiragongo manquent de l’eau potable. La rareté de cette denrée affecte surtout les quartiers périphériques situés au nord et au sud du centre-ville de goma. Pour combler le déficit d’eau dans ces contrées, certains propriétaires de camions-citernes la commercialisent, au corps défendant des consommateurs.

Sur les dix-huit quartiers répartis dans les deux communes de la ville de Goma, deux quartiers situés dans l’ouest de la ville, les quartiers Lac vert, Mugunga et une partie du quartier Ndosho, ne sont pas alimentés en eau potable par la REGIDESO.

Il en est de même des quartiers Majengo, Kasika et une partie du territoire de Nyiragongo, malgré l’installation d’une station de pompage à Bushagara.

« Puis qu’on est dans le besoin, on est obligé de prendre ce qu’on a. On ne sait pas si c’est de l’eau potable. On prend comme tel. Il n’y a pas de l’eau au robinet », témoigne une femme venue s’approvisionner dans un tank d’eau, qui s’est confiée à nos confrères de Radio Okapi.

Les consommateurs d’eau transportée par ces camions-citernes doutent, en effet, de sa qualité. Ils affirment que la plupart des tanks qui transportent l’eau ne sont pas entretenus.

Ils affirment également que les points de captage d’eau consommée diffèrent.

Certains camions-citernes puisent directement l’eau dans le lac et la distribue directement aux consommateurs, alors que d’autres puisent auprès de la REGIDESO.

La pénurie d’eau dans certains quartiers de la ville et dans une partie du territoire de Nyiragongo constitue un problème sérieux d’hygiène et expose les habitants de ces entités à des maladies d’origine hydrique.

Cette situation de pénurie d’eau est aussi observée dans certaines avenues de la ville de Bukavu chef-lieu de la province du Sud-Kivu, dans lesquelles l’eau ne coule plus dans des robinets des habitants de ces entités il y a de cela plus de deux semaines avec des conséquences néfastes qui peuvent surgir, notamment les maladies de mains sales, pour ne citer que celles-là.

 

Rédaction

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