Les nuisances sonores dans la nuit comme en pleine journée dérangent bon nombre des citoyens. Les tenanciers de bars, publiphones, maisons d’édition et autres sont indexés.
Des hauts parleurs diffusent à longueur de journée et de nuit des décibels qui troublent la quiétude des voisins.
Dans une correspondance adressée au maire de la ville de Bukavu, le comité de développement de Mukukwe attire l’attention de l’autorité sur le respect et l’application de la réglementation en vigueur relative à la pollution sonore.
“Ces maisons se méfient de toutes les lois réglementant les bruit en Rdc et foulent malheureusement au pied toute bonne règle morale qui stipule qu’il faut se gêner avant de gêner les autres. Elles se moquent ainsi du calme et de la sérénité qui doivent caractériser les quartiers résidentiels différents des quartiers commerciaux ou industriels”, déplorent les signataires de ce document.
À les en croire, cette situation est à l’origine de beaucoup de problèmes de santé mentale et physique observés ce dernier temps sur les habitants de l’avenue Mukukwe au quartier Ndendere.
Il s’agit notamment des dépressions, la tension, le manque de sommeil, la fatigue, l’irritabilité et le stress, selon leurs propres termes employés dans ce document.
Eugide Abalawi Ndabelnze