Bukavu : L’ANAPECO s’indigne de la non admission dans différentes écoles des finalistes du secondaire ayant échoué l’année dernière

Les parents réunis au sein de l’Association Nationale des Parents et Etudiants du Congo (ANAPECO) au Sud-Kivu fustigent le comportement de certains responsables d’écoles de la ville de Bukavu qui s’opposent à la réintégration des élèves finalistes qui n’ont pas satisfait aux examens d’Etat de l’année 2021-2022.

Ces derniers l’ont fait savoir ce vendredi 14 octobre 2022 dans une interview accordée à jambordc.info.

Selon le conseiller juridique et président provincial ad intérim de l’ANAPECO Janvier Ntamba Kakuja, cette structure a déjà commencé à répertorier les écoles qui se sont livrées à cette rébellion afin de rendre compte aux autorités de tutelle.

Ce dernier dit faire allusion au terme rébellion parce que les textes du ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique sont clairs en ce sens qu’aucun frais ne doit être exigé aux élèves qui ont échoué à l’Exétat mais certains établissements les violent délibérément.

Voilà pourquoi ajoute Kakuja, ces écoles seront recensées et des comptes seront rendus à qui de droit.

“Nous décourageons le comportement manifesté par certains chefs d’établissements qui s’opposent de la reprise des cours par les enfants ayant raté leurs diplômes. Cela constitue une rébellion contre les décisions des autorités. Nous avons déjà commencé à répertorier les écoles qui prennent ce risque et que leurs responsables soient rassurés, nous allons donner rapport aux autorités pour prendre les mesures disciplinaires car il semble que les auteurs de ces actes n’ont pas encore compris que le secteur de l’enseignement est un service public et qui doit être géré conformément aux principes de la gestion publique de l’Etat.”, Martèle-t-il.

En attendant que L’ANAPECO poursuit avec ses enquêtes, cette organisation invite tous les parents dont leurs enfants ont été victimes de cette situation de se présenter dans différentes sous-divisions de l’enseignement pour expliquer aux chefs de ces institutions le blocage que rencontrent ces élèves pour chercher une solution dans l’urgence.

 

Gisèle Bashwira.

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