Les prestataires du secteur de transport en commun, particulièrement les chauffeurs de bus viennent de régir par rapport à la hausse du prix du transport en commun observée depuis un certain moment dans la ville de Bukavu en province du Sud-Kivu.
Au micro de Jambordc.info, tendu ce vendredi 15 novembre 2019, ces derniers renseignent ne pas être responsables de cette montée du prix, mais que c’est suite aux déviations qu’ils effectuent suite aux travaux de réhabilitation sur la principale et les opérations de bouclage en ville.
« Normalement la course de Bagira ou ONL jusqu’à la frontière c’est 500fc et tout le monde le sait. Mais il y a un problème qui se pose, c’est les déviations auxquelles nous faisons face. Ces déviations imposent une consommation de plus que d’habitude. Par exemple si l’on connsomme un litre par course avec ces déviations ça va au-delà. Dans ce cas qui perd, n’est-ce pas le chauffeur ? », déclare Kalume, chauffeur de taxi bus.
À part les longues tournures, le délabrement de certains axes routiers sont avancés comme motifs par d’autres chauffeurs pour justifier la majoration du prix du transport.
« Il n’y a pas que les déviations, le délabrement des routes aussi posent un sérieux problème. Tu vas trouver à un endroit comme ça tout un enchaînement des nids de poule, c’est ainsi que des fois on préfère fractionner la course, parce que quand le véhicule d’autrui va tomber en panne avec quel argent on l’amène au garage…», se demande un taximan.
Pour rappel l’opération de bouclage a aussi été à la base de cette hausse du prix puisque certains conducteurs vu la rareté des voitures taxi en ont trouvé une belle occasion pour surenchérir le prix.
D’où un appel de la population, aux autorités ayant dans leurs charges la réglementation du prix du transport, de revoir et de s’y mettre pour trouver une solution durable à cette pratique.
Alpher Kalala