Les examens d’Etat, édition 2017-2018, ont effectivement débuté dans la province du Sud-Kivu ce lundi 18 juin. Sur 31000 élèves finalistes ayant pris part aux épreuves préliminaires en province, seuls 30 400 élèves participent à la session ordinaire.
Dans son speech lors des cérémonies de lancement au Collège Alfajiri, l’Inspecteur provincial principal du Sud-Kivu, Jean-Baudouin Lokengama, a félicité les finalistes qui ont tenu débout après l’abandon de leurs collègues des classes.
« C’est ici le lieu de rappeler aux uns et aux autres que ces épreuves sont les plus déterminantes car, comptant sur 85 % des points au total de la cotation globale. Si, lors de la première session, nos effectifs se levaient à 31000 candidats, nos statistiques ont baissé jusqu’à 30 400 aujourd’hui. [à cette session ordinaire, Ndlr] », a révélé l’IPP.
Ces cas d’abandon se justifient principalement par l’insécurité dans plusieurs coins de la province.
« Les causes de ces abandons tiennent à la baisse de la conjoncture. L’insécurité persistante dans certaines contrées avec la résurgence des groupes armés », a-t-il expliqué.
Le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Claude Nyamugabo, a ému le vœu de voir la côte supérieure à cette édition, au niveau national, venir du Sud-Kivu.
« Je suis venu vous féliciter et vous encourager puisqu’il y en a qui ont commencé avec vous mais qui, aujourd’hui, ne sont pas là pour présenter les examens d’Etat. (…) Je vous invite à la sérénité. Evitez surtout la tricherie. […] Mon vœu le plus ardent est que la province du Sud-Kivu produise le meilleur élève de la République démocratique du Congo à la proclamation », a souhaité le Gouverneur, dans son discours de lancement de cette 52e édition.
Conformément à l’instruction donnée par le ministère national de l’EPSP, tous les candidats devraient participer aux examens quoique n’ayant pas terminé à payer les frais de participation.
Jean-Marie Mulume