Sud-Kivu/Ville et province mortes : Depuis la matinée, la circulation est un peu timide à certains endroits de Bukavu

Décrétée ce mardi 01 mars 2022 par le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu (BCSC), La journée ville et province mortes est observée par certains habitants des différents coins de la ville de Bukavu, où depuis la matinée la circulation est un peu timide à certains endroits de cette municipalité.

Dans les trois quartiers de la commune d’Ibanda par exemple, des boutiques, marchés, magasins et shops sont fermés. On y aperçoit à peine quelques motards et taximen qui assurent le transport en commun.

Cette situation est similaire à celle observée dans la commune de Bagira où les chefs d’établissements ont renvoyé les enfants élèves à la maison, des maisons et échoppes commerciales restent fermées, moins des bus aux parkings de Bagira centre et de l’hôpital Docteur Rau de Ciriri et pas des commerçants dans les marchés de cette partie de la ville de Bukavu.

« Chez nous à Bagira, nous nous sommes réveillé sous un dispositif important des militaires sur tous les ronds-points des quartiers Lumumba et Nyakavogo, lieu de naissance de Monsieur Théo Ngwabidje. On peut observer des observateurs sur les routes en train de discuter seulement de la situation politique et la gouvernance de la province du Sud-Kivu. La journée ville morte est observée par la population de la commune de Bagira », confie Gentil Kulimushi un acteur social à jambordc.info.

Il en est de même pour la commune de Kadutu, où également bon nombre des boutiques, marchés, shops et magasins restent fermés depuis la matinée de ce mardi 01 mars. On observe moins des taxis et motos qui exercent le transport en commun.

En sommes, la journée ville et province mortes est décrétée par la société civile du Sud-Kivu pour exiger la démission du gouverneur de province Théo Ngwabidje Kasi malgré sa réhabilitation par la cour constitutionnelle. Cette structure citoyenne se réserve le droit d’amorcer d’autres actions citoyennes de grande envergure notamment des marches pacifiques et sit-in pour pousser l’autorité provinciale à démissionner dans un bref délai.

 

Rédaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.