Le vice-premier ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières suspend les manifestations publiques dans la province du Sud-Kivu jusqu’à nouvel ordre.
Daniel Aselo a pris la décision d’interdire toute manifestation sur toute l’étendue du province du Sud-Kivu ce samedi 26 février 2022.
Dans sa lettre adressée au chef de l’exécutif provincial du Sud-Kivu, Aselo motive sa décision par le fait que la province est dans une situation d’insécurité, et l’autorité provinciale devrait user de ses prérogatives pour interdire toute sorte de manifestation afin d’assurer une bonne sécurité de la population.
« Je vous informe par la présente qu’au regard de la situation sécuritaire de votre juridiction caractérisée par des menaces récurrentes d’incursions des hors la loi, je vous enjoint de suspendre toutes manifestations publiques jusqu’à nouvel ordre, de renforcer la sécurité à tous les postes frontaliers et d’appeler la population à la vigilance “, a-t-il laissé entendre.
Le ministre de l’intérieur Daniel Aselo demande par ailleurs au gouverneur du Sud-Kivu, à renforcer la sécurité de la province dans les postes frontaliers pour éviter toute incursion possible. Il souligne que les forces de sécurité commis à ces postes doivent être vigilantes et que la population de sa part devra collabore avec les services de sécurité, et alerter à chaque cas suspect.
Il sied de noter que cette décision a été prise après que la société civile ait lancé un appel à une ville morte et province mortes ce mardi 01 mars 2022 pour demander la démission du gouverneur de la province du Sud-Kivu Théo Ngwabidje Kasi.
Rédaction