A Bukavu dans la province du Sud-Kivu, la prolifération des écoles primaires restent toujours d’actualité. Ces écoles sont dominées par la non-mécanisation des nombreux enseignants des écoles primaires et secondaires. Ceci consécutivement à la mécanisation de leurs écoles par le ministère de tutelle. Ainsi le député provincial, Amani Ngubiri Lucien demande au gouvernement de faire respecter la législation congolaise en soumettant aux promoteurs des écoles, des conditions de travail pour faire face à ce défi.
Au cours d’un entretien accordé à Jambordc, en marge de la clôture de ses vacances parlementaires de juin à septembre 2019 ; l’élu de Bukavu souligne qu’il veut voir la gratuite de l’école primaire être effective sur toute l’étendue de la RDC en général et du Sud-Kivu en particulier.
« Que le gouvernement provincial fasse respecter la législation et exige aux promoteurs des écoles de signer le contrat d’embauche avec leur personnel et que les agents révoqués et remplacés illégalement soient rétablis dans leur droit dans des écoles et établissements privés car le travail est un droit garanti par nos textes légaux », demande Amani Ngubiri dit TAC.
Ce denier fait savoir que la gratuité de l’école primaire n’est pas encore effective alors qu’elle est devenue un slogan. Il ajoute que la montée en flèche de frais illégaux devient un casse-tête pour les parents et fait que beaucoup d’enfants abandonnent leur parcours scolaire.
Le député provincial, Amani Ngubiri Lucien alias TAC, pense à cet effet, que l’Etat doit jouer un rôle important dans la réglementation de l’ordre dans ce secteur éducatif, ceci pour rassurer une bonne éducation des enfants et rendre effective la gratuité de l’école primaire prônée par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
Rachel Rugarabura, JRI