Clôture ce mercredi 26 juin 2019 de l’atelier de renforcement de capacité en faveurs des policiers congolais, organisé par la police de nations unies, UNPOL en sigle. Avec comme objectif de former et renforcer les capacités de la police nationale congolaise en matière de techniques d’enquête sur les violences sexuelles pendant la période de conflit, les bénéficiaires de ces assises qui se sont tenues du 24 au 26 juin 2019 à l’hôtel horizon, viennent de s’engager à mettre en pratique toute la matière apprise, au profit de la République.
Intervenant en levée des rideaux, le représentant du commissaire provincial de la PNC major Kazadi Mwendi a émis le vœu de voir la formation reçue par les participants produire des fruits. Il a ensuite encouragé les participants à mettre cette formation au profit de la République Démocratique du Congo (RDC).
De leur part, les participants se disent satisfaits de la qualité de cette formation ainsi que du choix de formateur ; ceci avant de promettre la mise en application de cette théorie au profit de toute la population congolaise, surtout aux couches sans défense qui sont parfois doublement victime parce que non seulement elles ont subi des atteintes tant dans leur intègrité corporelle que morale, mais aussi et surtout parce qu’elles n’ont pu obtenir ni justice ni réparation.
« Nous nous engageons de faire de notre mieux pour bien mener les enquêtes détectant le malfaiteurs en cas de violence sexuelle pendant la période de conflit. Nous avons pris l’engagement de ne pas torturer les coupables ni stigmatiser les victimes… », a dit le commissaire John Byamungu de la police technique et scientifique du sud Kivu.
En rappel, cet atelier de formation a eu à unir 20 policiers dont 9 femmes enquêteurs de l’escadron de protection de l’enfant et de prévention de violences sexuelles (EPEPVS), OPJ du service juridique et contentieux ainsi que les officiers de département de la police technique et scientifique. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la bonne collaboration entre la PNC et l’UNPOL.
Rachel Rugarabura, JRI