Sud-Kivu : Les journalistes appelés à contribuer dans la construction de la paix dans l’Est de la RDC à travers le journalisme d’investigation

Il se tient dépuis le lundi 16 mai 2022 un atelier de formation sur le journalisme pour la construction de la paix à l’Est de la République Démocratique du Congo. Cet atelier est organisé par la GIZ en collaboration avec l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) à l’intention des journalistes.

Pour la deuxième et la troisième journées de ces assises qui se tiennent dans la ville d’Uvira en province du Sud-Kivu, les professionnels des médias sont outillés sur le journalisme d’investigation.

le formateur Nicaise Kibel Bel’oka, journaliste d’investigation et directeur du journal les coulisses, qui a dispensé cette matière, a encouragé premièrement les participants à faire le journalisme d’investigation, avant d’indiquer que la mission d’un journaliste d’investigation est une mission des hauts risques dans l’Est de la RDC où il ya présence des plusieurs groupes armés.

Nicaise Kibel fait savoir qu’un journaliste d’investigation doit avoir le courage de faire face aux menaces car à l’en croire, à chaque fois qu’il y aura des gens qui ne veulent pas que la communauté soit éclairée sur des choses cachées et que lui déniche la vérité, il aura toujours des menaces à son égard.

Il appelle les journalistes à tabler leurs enquêtes sur base des sources et que le journaliste à droit de protéger et sécuriser sa source d’informations.

Le formateur Nicaise Kibel indique qu’un journaliste mène l’investigation pour découvrir la vérité cachée qui peut amener à changer et à améliorer les conditions de vie d’une population.

” L’investigation a pour mission de chercher les vérités qu’on cache à la population mais ces vérités doivent profiter à la population et une fois dénoncées, ces vérités apportent un changement positif. Le journalisme d’investigation c’est aussi enquêter sur des questions d’intérêt communautaire, public mais aussi sont des enquêtes qui prennent beaucoup de temps et le journaliste doit être discret, courageux et patient”, Laisse entendre Nicaise Kibel.

Et de poursuivre:

” J’encourage mes consœurs et confrères journalistes d’appliquer l’investigation parce qu’avec tous les problèmes que nous avons dans la province si nous pouvons avoir cinq où dix journalistes qui font l’investigation nous pouvons espérer aux changements, car il y a des crimes qui se commettent dans tous les domaines que personne ne dénonce malheureusement. En un mot le journalisme d’investigation doit contribuer à apporter des changements visibles positivement dans la communauté et amener les auteurs à changer où à être condamnés”.

Après cet exposé, les participants ont pratiqué des exercices qui leurs permettront de bien enquêter sur des problèmes qui peuvent apporter des changements positifs pour la construction de la paix dans l’Est du pays.

Signalons que cet atelier de formation qui réunit plus de 30 journalistes, se clôture le vendredi 20 mai prochain.

Natasha Balegamire

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