La grève persiste au gouvernorat de province. Le matin de ce mercredi 09 août 2017, les grévistes sont en marche. A 10 h54, leur point de chute se confirme : le parlement provincial. Ils réclament 10 mois d’arriérés de salaire qu’ils mettent au passif du gouvernement provincial sortant.
A leur arrivée à l’hémicycle, l’ambiance est bienveillante. La police présente, posture neutre mais visiblement bien équipée et prête à parer à tout débordement.

Le quinquagénaire M. Alphonse, agent au gouvernorat provincial qui nous lit à voix stridente leur message sur le calicot, informe qu’ils tiennent mordicus à faire passer leurs desiderata.
« Nous allons à l’assemblée provinciale pour réclamer notre droit. Ça fait 10 mois d’arriérés de salaires au gouvernorat. Négociation égale totalité de salaire. Notre Province ne mérite pas une telle humiliation », clame-t-il.
Il est question pour les grévistes de recouvrer la totalité de leur dû. Ils font savoir qu’ils ont plusieurs tours dans leur sac à revendication.
« Qu’on nous paye les arriérés de salaire, au passif de l’ancien gouverneur. S’ils ne payent pas, on va faire activer d’autres procédures pour recouvrer nos droits », Martèle Alphonse.
La grève qui perdure au gouvernorat de province, avec suite de non-recevoir, est décriée depuis longtemps.
Blaise Balezi
