Sud-Kivu : les agents administratifs de l’Assemblée provinciale vont durcir leur mouvement de grève

Les agents de l’administration de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu ont décidé de passer aux actions des grandes envergures afin de recouvrer leurs droits reconnus par la loi du paiement de leurs arriérés de salaire. Ils ont annoncé celà ce mardi 30 janvier 2024 au cours d’une manifestation publique tenue au sein de l’hémicycle provincial.

Ce mouvement de sit-in a été organisé cinq jours avant l’ouverture de la session extraordinaire de la quatrième législature à l’Assemblée provinciale prévue pour ce 5 février sur toute l’étendue du territoire national.

Ceci, pour exiger le paiement de salaire de 32 mois auprès du gouvernement provincial et national.

Gustave Bujiriri président de la délégation syndicale des agents de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu, indique qu’ils ont beaucoup souffert. Il promet de bloquer l’ouverture de l’Assemblée provinciale si rien n’est fait.

”La délégation syndicale dénonce la pratique antithétique à l’esprit républicain et à la promotion de l’État de droit du Gouverneur de la province du Sud-Kivu qui a délibérément privé l’Assemblée provinciale de sa dotation durant une période de 20 mois. Il s’agit notamment du mois de: Janvier 2019, Décembre 2020, Septembre 2021, Janvier, Février, Octobre, Novembre et Décembre 2022 et Janvier, Février, Mars, Avril, Mai, Juin, Juillet, Août, Octobre, Novembre et Décembre 2023; et Janvier 2024,” peut-on lire dans leur déclaration.

S’agissant de la rétrocession qui doit venir au niveau du Gouvernement central, la délégation Syndicale de l’assemblée provinciale évoque ici les mois impayés de la deuxième et de la première législature.

Il regrette que ces arriérés demeurent pendant qu’ils ont bel et bien été certifiés par la Direction Générale de la Dette Publique( DGDP )en sigle.

Toutefois, la Délégation Syndicale réitère son soutien aux institutions de la République et demande que les Assemblées provinciales soient remises dans leurs droits et qu’elles ne demeurent plus les institutions les plus oubliées, parfois même les plus négligées de la République Démocratique du Congo au courant de ce second mandat de Félix Tshisekedi.

JOSEPH ROLD

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