Sud-Kivu : Le calme revient à Fizi après un échange des tirs entre les Mai-Mai et les éléments des FARDC

La nuit nuit du mercredi à ce jeudi 21 janvier 2021 n’a pas été rose pour la population du village de Tubangoyi dans le groupement de Basimimbi secteur de Lulenge en territoire de Fizi au Sud-Kivu. Ceci suite à un échange de tirs signalés entre l’armée régulière (FARDC) et des présumés Maï-Maï. Ceci avant que la situation ne redevienne calme dans cette partie de la province du Sud-Kivu. Rapporte le chef de secteur de Lulenge, Monsieur Kabindula Mulumba Samuel qui a été joint au téléphone par le permanent de jambordc.info dans cette entité.

A l’en croire, il s’agissait d’un groupe des hommes armés qui était à la recherche d’un Kapita et enseignant de carrière répondant au nom de Makanja pour une cause qu’il n’a pas voulu dévoiler à la presse et que c’est après un alerte d’un habitant du milieu que les éléments de l’armée loyaliste commis dans cette municipalité ont intervenu.

Kabindula a à cette occasion indiqué que la situation est redevenue à la normale et qu’il a jugé mieux d’entrer en brousse pour sensibiliser ces administrés se trouvant encore dans la brousse, à retourner dans la vie normale au lieu et place d’insécuriser leur village. Ceci avant de louer la bravoure de l’armée congolaise.

« J’ai traversé les rivières et monté les montagnes pour appeler nos compatriotes à revenir à la droiture car les enfants et femmes sont victimes de l’insécurité de leurs actes et ont même passé la nuit dans la forêt sous une pluie battante, c’est dommage vraiment », a-t-il déclaré.

Ce dernier invite également les groupes armés à déposer les armes et se ranger derrière la mission de la recherche de la paix, et la population de se désolidariser des auteurs de l’insécurité dans leur contrée.

Il sied de rappeler que plusieurs brousses et villages du territoire de Fizi au Sud-Kivu dans l’Est de la République Démocratique du Congo sont réputés par l’activisme des groupes armés qui sèment terreur et désolation à travers des cas de pillages, kidnappings, attaques contre l’armée régulière, intimidations aux civils, pour ne citer que cela.

Luc Lukandjila

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