Le bureau de coordination de la société civile (BCSC) du Sud-Kivu condamne la pratique d’intimidation à l’endroit des défenseurs des droits de l’homme, des acteurs de la société civile ainsi que les activistes pro démocraties. Il l’a dit lors d’une conférence de presse organisée ce lundi 18 janvier 2021 à Bukavu sur l’état de lieu général de la province du Sud-Kivu. opportunité pour la société civile de souligner sur le plan de droits humains que les violences sexuelles et des cas de torture sont encore légions en province, que ça soit par des services de sécurité ou par les groupes armés qui contrôlent les zones non contrôlées par les services de l’Etat.
« La société civile constate sans ambages que les arrestations arbitraires ont érigé domicile au niveau des services de sécurité ainsi qu’au niveau des instances judiciaires où l’on remarque le non-respect du délai légal de garde à vue et les services de sécurité se substituant à la justice », a expliqué le président du bureau de coordination de la société civile, Monsieur Adrien Zawadi.
Devant la presse, ce dernier a indiqué qu’il s’observe des attaques ciblées, des crimes de guerre, des crimes environnementaux, économiques et crime de masse en province du Sud-Kivu.
« (…) Des attaques contre les populations civiles par des groupes armés ou au cours des opérations militaires, l’implication des militaires et autres forces de sécurités et de groupes armés dans l’exploitation minières, dans l’exploitation des bois à travers des méthodes d’exploitation économiques, des attaques contre les radios communautaires et la persistance des conflits intercommunautaires suite aux conflits fonciers et qui fait impliquer les autorités et les forces de sécurité », sont là des cas cités par cette structure citoyenne du Sud-Kivu.
Pour faire face à cette situation, le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu demande aux autorités locales et nationales de lutter contre cette impunité qui bat son plein au Sud-Kivu et le clientélisme dans les services publics.
Rédaction