Sud-Kivu: Le Bureau de Coordination de la Société Civile suspend certains animateurs des noyaux (Déclaration)

Le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu (BCSC) vient de sanctionner certains animateurs des noyaux . Ces sanctions à l’égard de ces derniers, ont été révélées au cours d’un point de presse que cette structure citoyenne a tenu à son bureau à Bukavu ce vendredi 11 février 2022.

Les animateurs sanctionnés sont notamment le rapporteur adjoint du Bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu Me Zozo Sakali , le président du noyau territorial de la société civile de Kabare Emmanuel Bengehya, Hypocrate Marume du noyau communal de Kadutu, Emmanuel Balolale du noyau territorial de Walungu, Joseph Mpeseni du noyau de Shabunda, Esther Muratwa du noyau territorial d’Idjwi, Martin Ngonyozi du noyau territorial de Kalehe, Jacques Mbale du noyau d’Uvira.

” Attendu qu’après enquête menée par les membres du Bureau de coordination de la Société civile et après la réunion du 05 février 2022 avec les membres du conseil d’éthique, déontologie et contrôle de la Société civile du Sud-Kivu, vu le boycott des concernés à la rencontre prévue le 07 mars 2022 à laquelle ils étaient invité á donner leurs moyens de défense, vu les nombreuses reproches valant avertissements verbaux aux collègues précités à l’exception de Jacques Mbale et Joseph Mpesenj, par rapport à leur comportement biface qui frise la trahison aux idéaux prônés par la charte de la société civile du Sud-Kivu, qu’il est reproché aux collègues précités les faits suivant, commission d’un acte incompatible avec le règlement et de la charte de la société civile, l’organisation en dehors du Bureau de coordination dont ils dépendent hiérarchiquement, des réunions clandestines en vue de saboter les actions du BCSC car signant les déclarations qui sèment la confusion au sein de l’opinion et mettant en péril le combat de la Société civile en faveur de l’exigence de rédevabilité à laquelle sont soumises les autorités politico-admnistratives”, Lit-on dans la déclaration de la Société Civile du Sud-Kivu.

Et d’ajouter:

“Une réunion clandestine a été organisée par les six précités le dimanche le 27 février 2022 à l’hôtel Witness à Bukavu avec un acteur politique ministre provincial qui avait payé la facture de consommation de précités et les frais de transport, que cette attitude frise l’inféodation d’un membre de la Société civile en un acteur politique en violation de l’article 40 du règlement d’ordre intérieur, qu’après cette réunion les six collègues précités ont signé une déclaration qui est venue semer la confusion dans l’opinion au sujet de la ville-province morte du 01 mars 2022 sollicitée par le Bureau de coordination de la société civile sur la demande des participants à la réunion hebdomadaire du 22 février 2022”, poursuit le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu.

Cette structure citoyenne suspend temporairement le président de la société civile noyau communal de Kadutu Monsieur Hyocrate Marume, pour 3 mois l’accusant d’avoir sensibilisé la population contre la ville-province morte.

D’autres animateurs des noyaux territoriaux notamment Martin Ngonyozi, Joseph Mpeseni et Jaques Mbale sont blâmés pour la toute dernière fois avec mise en garde sévère par la société civile du Sud-Kivu.

En revanche, le président du noyau territoire de Kabare Emmanuel Bengehya, écope d’une exclusion temporaire d’une année, Emmanuel Balolale du noyau de Walungu, Esther Muratwa du noyau d’Idjwi écopent trois mois d’exclusion chacun et leurs vices-présidents vont expédier les affaires courantes conformément à la charte et au règlement intérieur de la société civile, à condition qu’ils soient demeurés à ce jour membres de la société civile et n’auront pas viré vers la politique et cela jusqu’à la levée de la sanction, renchérit le Bureau de Coordination du Sud-Kivu dans sa déclaration.

Le rapporteur adjoint du Bureau de cette structure citoyenne, Me Zozo Sakali est exclu définitivement de la société civile Forces Vives du Sud-Kivu. Il lui est reproché plusieurs griefs, notamment le détournement du véhicule de la Société Civile, les critiques négatives au sujet des différentes déclarations de la société civile ainsi que d’autres faits qui sont en violation de la charte.

Rédaction

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