En cause, cette structure citoyenne entend exercer une pression sur le gouvernement congolais pour contraindre les acteurs politiques à voter la loi électorale pouvant permettre l’organisation des scrutins en République démocratique du Congo.
Il ne suffit pas seulement de publier le calendrier électoral mais il faut voter une loi conduisant aux élections.
« A travers la journée ville-morte, nous voulons exiger le vote de la loi électorale par les parlementaires avant le 30 novembre. Si le parlement ne se focalise pas sur cette loi électorale, il nous distrait. Il n’y a pas d’élections sans loi électorale », a expliqué Maitre Patient Bashombe, Président du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu.
La société civile appelle tous les commerçants, les opérateurs économiques, les écoles, les chauffeurs, les motards, les fonctionnaires et toute la population du Sud-Kivu à rester à la maison pour exiger la liberté démocratique.
Pour le Maire de la Ville, Philémon Yogolelo Lutombo, la publication du calendrier électoral suffit. Il demande aux habitants de Bukavu de ne pas céder à l’appel de la Société civile.
« Il y a un calendrier électoral déjà publié, on n’a plus besoin de déranger la population avec des journées ville-morte. Nous vivons au taux du jour, il faut exercer les activités pour manger. Que ceux qui sont rassasiés restent à la maison (…) », a-t-il répliqué.
Vave Ruhurumba Nelson.