Sud-Kivu : La collecte des fonds pour appuyer l’éducation des enfants vulnérables a débuté à Bukavu

La campagne « une main dans le panier, zéro enfant exclu ou oublié de l’école » poursuit son cours. Après l’annonce, vient l’étape de la collecte des fonds. Cette affirmation est de Paulin Mulume, militant au sein du mouvement citoyen « il est temps », l’un des organisateurs de la campagne. Des jeunes engagés dans la lutte contre la non-scolarité des démunis passent porte à porte à la collecte des dons. A cet effet, il prie aux habitants de Bukavu et d’ailleurs de répondre favorablement à leur demande.

Selon Paulin Mulume, plus de 2000 enfants vulnérables déjà répertoriés à travers la province du Sud-Kivu sont bénéficiaires de la campagne. Par les dons en nature et en espèce, toute personne est appelé à contribuer pour faciliter la prise en charge des frais légaux scolaires de ces enfants.

Ainsi, poursuit-il, des jeunes engagés, appelés les ambassadeurs de l’article 43 de la constitution de la RDC, sillonnent tout Bukavu à la récolte des dons.

« (…) que tout celui qui va accueillir nos ambassadeurs comprenne qu’à travers les dons, il appui les plus démunis, il soutient ceux qui ont été victimes des démolitions en l’occurrence ceux de Mbobero », affirme-t-il

 Cet activiste des droits humains croit que la non-application d’un arrêté interdisant les frais illégaux dans les écoles dénote une défaillance du gouvernement ; d’où un appui reste une nécessité.

« Il y a un arrêté qui interdit les frais illégaux, mais l’Etat qui a tous les moyens pour faire à ce que ces frais  ne soient plus perçus, ne le fais pas. Ces frais illégaux sont des fardeaux que certaines familles ne sont pas à mesure de supporter. S’il y a quelqu’un épris de courage, de bonne volonté qui peut suppléer à l’Etat là où il montre son impuissance, je ne vois pas où est le mal », Souligne-t-il.

Dans la poursuite de ce combat, les initiateurs entendent exiger aux candidats députés de signer un cahier de charges rassurant qu’une fois élus, mettront tout en œuvre pour pousser l’Etat à appliquer la gratuité de l’enseignement selon l’article 43 de la constitution de la République « afin que la prime qui ne cesse d’appauvrir la république soit éradiquée ».

La Constitution de la République démocratique du Congo stipule, à son article 43 que l’éducation primaire est gratuite et obligatoire à tous les enfants du Congo, de la première à la 5e année du primaire.

La campagne est organisée par la fondation solidarité des hommes, les mouvements citoyens « il est temps, Amka-Congo et la société civile du Sud-Kivu.

Materne Nsiku

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