L’association des chauffeurs du Congo ACCO exige le respect de la nomenclature fixant le prix d’acquisition d’un permis de conduire en province du Sud-Kivu. De 20 dollars à 32 dollars américains exigés aux chauffeurs, l’Association veut des explications claires auprès de la ministre provinciale de transport et voie des communications sur les 12 dollars majoré dans le prix de tenant lieu de permis de conduire.
Dans un communiqué transmis dont Jambordc.info s’est procuré une copie, le bureau du comité provincial de l’ACCO fait part de son indignation envers la ministre provinciale des transports et voies de communication du Sud-Kivu à cause du prix exorbitant de tenant lieu de permis de conduire qui coute 32 dollars américains au Sud-Kivu et servi après 3 à 4 semaines ; contrairement à Goma au Nord-Kivu où le prix est réduit à 15 dollars (soit une différence de 17 dollars par personne) et livré le même jour.
En effet, l’arrêté provincial n°18/002/GP/SK du 08/01/2018 portant fixation de l’assiette des impôts, droits, taxes et redevances à percevoir par entité en province du Sud-Kivu, fixe le prix à payer pour l’attestation tenant lieu de permis de conduire à 20 dollars et doit être livré dans un délais court comme cela se fait dans d’autres provinces.
L’Acco Sud-Kivu regrette que plusieurs de leurs membres désormais se procurent ce document à Goma ; ce qui constitue un manque à gagner dans sa mission de sensibilisation des chauffeurs en vue de maximiser les recettes dans le trésor public de la province du Sud-Kivu.
A en croire le président provincial de l’Acco, Vincent Kayeye, toutes les tentatives de rencontrer la ministre de tutelle pour cette question ont été vaines.
Ainsi, cette organisation recommande-t-elle à la ministre provinciale de respecter la nomenclature de l’arrêté de l’exercice budgétaire de 2018.
Elle en appelle à l’implication de toutes les autorités provinciales notamment le Gouverneur de Province, le ministre provinciale de l’intérieur sécurité et affaires coutumières, le ministre provinciale de finance, le commissaire provinciale de la PNC/Sud Kivu, le directeur de la DPMER, le maire de la ville, le président de la société civile du Sud-Kivu ainsi que les services des médias afin que leur requête soit prise en considération pour le bien-être des tous.
Du côté du ministère, tout semble remis à la seule responsabilité de la ministre qui, selon les informations livrées à notre rédaction, a un agenda surchargé jusque-là. La ministre promet, tout de même, une interview d’ici peu.
Destin BALUNGU & Divine Kashali