Les habitants sont appelés à mettre de côté la peur d’échouer et avoir l’audace de prendre des risques d’entreprendre en travaillant sur leurs compétences pour combattre la pauvreté.
Cette révélation est de l’économiste et vice-doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion à l’Université Officielle de Bukavu(UOB) Akili Ndatabaye.
Il l’a dit lors d’une interview avec un reporter de jambo FM le weekend dernier en marge de la commémoration de la 6 ème édition de la journée mondiale des pauvres célébré le 12 novembre de chaque année.
Selon lui, la pauvreté se situe tout d’abord au niveau individuel ensuite global et peut être combattu dans une certaine mesure par toute personne courageuse et ambitieuse.
Akili pense qu’épargner pour enfin investir dans des actifs rentables selon les avoirs ou capacités financières de tout un chacun peut contribuer à la réduction de la pauvreté au niveau individuel.
» (…) Au dessus de tout il faut travailler sur soi, sur ses compétences en ayant un désir ardent de bien apprendre. Il faut aussi agir sans attendre pour bien se positionner de façon à devenir une solution à certains problèmes de la société car cela est source d’une rémunération. A cela il faut mêler de la patience et une intégrité sans failles pour inspirer confiance à ceux qui peuvent vous soutenir dans telle ou telle autre activité pouvant contribuer dans la réduction du taux de la pauvreté sur le niveau individuel ou global « , a-t-il indiqué.
Akili Ndatabaye invite le gouvernement à prendre également ses responsabilités en main en créant les emplois, en industrialisant l’économie et en finançant l’agriculture, l’élevage et autres activités génératrices de revenus pour contribuer au développement du Pays.
Gisèle Bashwira