Sud-kivu: Jeunesse pour l’avenir condamne avec véhémence les violences des droits humains enregistrées ce 48h à Bukavu

A quelques heures de l’examen de la motion contre le gouvernement provincial du Sud-Kivu, il s’observe une vive tension dans la ville de Bukavu, caractérisée par une série de violations graves des droits humains
L’organisation non gouvernementale Jeunesse Pour l’avenir dénonce dans un document, tous ces actes de violations des droits de l’homme.
Dans une déclaration rendu publique ce 24 Novembre, dont une copie est parvenu à la rédaction de Jambordc. Info, cette structure de défense, promotion et protection des droits humains dans la province du Sud-Kivu regrette avec amertume de constater que la démocratie est au rabais en province et le gangstérisme politique ne fait que de plus en plus prendre l’élan.

Jean-Luc ZIHALIRWA , coordinateur de cette structure renseigne que La barbarie traduite par le mépris des droits fondamentaux exhibé sur les photos et les vidéos qui circulent sans les réseaux sociaux ne laissent pas indifférente son organisation. Il appelle l’assemblée provinciale et l’exécutif à jouer un franc jeu dans leurs initiatives, en mettant tout d’abord l’intérêt général de la population en avant plan.

Celui-ci suggère, par ailleurs à privilégier le climat d’attente entre ces deux institutions tout en observant scrupuleusement les prescrits des articles 16 et 17 de la Constitution de la République Démocratique du Congo.
qui stipulent tour à tour :

‘’La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs. Nul ne peut être tenu en esclavage ni dans une condition analogue. Nul ne peut être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Nul ne peut être astreint à un travail forcé ou obligatoire.

et de poursuivre

‘’La liberté individuelle est garantie. Elle est la règle, la détention l’exception. Nul ne peut être poursuivi, arrêté, détenu ou condamné qu’en vertu de la loi et dans les formes qu’elle prescrit. Nul ne peut être poursuivi pour une action pour une action ou une omission qui ne constitue pas une infraction au moment où elle est commise et au moment des poursuites,….’’

Cependant, ZIHALIRWA insiste sur le contenu de l’article 28 de la constitution qui prohibe l’exécution d’un ordre illégal.
Il recommande à la société civile du Sud-Kivu et toutes les tendances confondues de jouer pleinement leur rôle de contre poids et de veiller au bon fonctionnement des institutions en faveur du développement qui tarde au rendez-vous du Sud-Kivu.

Rappelons que la structure jeunesse pour l’avenir est une organisation qui milite depuis juillet 2010 pour la défense, promotion et protection des droits humains dans la province du Sud-Kivu.

Deo Kulila

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