Sud-Kivu/Div. de la Santé: La Synergie des enseignants accuse le chef de division de détournement de fonds alloués à la mutuelle de santé des enseignants

La synergie des enseignants du sud-kivu accuse le chef de division de la santé ad intérim le Docteur Gaston Lubambo Maboko de détournement de fonds alloués à la mutuelle de santé des enseignants.

Dans un communiqué rendu public ce jeudi 10 mars 2022 et dont une copie est parvenue à jambordc.info, cette synergie des enseignants de la province du Sud-Kivu indique que Dr Gaston Lubamba s’est présenté comme repondant des mutuelles de santé en violation de la loi numero 17/002 du 08 fevrier 2017 déterminant les principes fondamentaux relatif à la mutualité stipulant entre autre à son article 15 que la régulation de mutuelle de santé est de la responsabilité de la division provinciale de la prevoyance sociale et non du chef de division de la santé.

” Parmi les griefs contre le Dr Gaston Lubambo on peut citer notamment,
Ouverture d’un compte specifique à la Rawbank où il est indetifié comme signataire afin d’acceder aux fonds détournés,115.000.000 de franc congolais decaissés avec sa signature en sa faveur et cela au détriment de bénéficiaires qui sont les enseignants de la province du sud-kivu et leur dépendant”, Peut-on lire dans ce communiqué de la Synergie des enseignants du Sud-Kivu signé par son porte parole Jacques Cirimwami.

Ainsi, un ultimatum allant jusqu’à la fin du mois de mars 2022 est déclenché pour mettre à la disposition de la mutuelle de santé des enseignant du Sud-Kivu les 115.000.000 francs congolais détournés. Les enseignants réunis dans leur synergie provinciale se réserve le droit d’user de tous les moyens reconnus par la loi pour contraindre le Docteur Gaston de remettre cet argent avec dommage et intérêt.

Cette structure des professionnels de la craie regrette de constater que le fait d’avoir bloqué jusqu’à ce jour le démarrage d’une action “salutaire” en province du Sud-Kivu. Une action dont 188 000 enseignants devraient être bénéficaires.

Nous avons tenté en vain de joindre l’incriminé pour donner sa version des faits.

Déo Kulila

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