RDC : Samy Adubangu promet de saisir la justice contre sa famille politique (FCC) pour «faux et usage de faux»

Au lendemain de la sortie médiatique des élus nationaux réunis au sein du Front Commun pour le Congo (FCC) et signataires d’un acte de soutien à Jeannine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale, un cadre de cette même famille politique s’indigne de voir son nom inscrit sur cette liste pourtant absent. Il s’agit du député national Samy Adubangu qui dit être malade à la maison et n’avoir pas signé sur cet acte de soutien.

Pour exprimer son son indignation, cet élu du FCC promet de saisir la justice contre les initiateurs pour «faux et usage de faux ».

« Je me réserve le droit des poursuites judiciaires contre les initiateurs du slogan soutien au bureau de l’Assemblée nationale », a-t-il indiqué ce mardi 1er décembre sur Top Congo.

Selon lui, il n’a pas compris comment il peut se retrouver parmi les 305 signataires du soutien au bureau de l’Assemblée nationale.

« (…) À ma grande surprise, je viens me retrouver parmi les 305 signataires de ce slogan soutien au bureau de l’Assemblée nationale, ça m’équerre un peu d’autant plus que moi-même personnellement, je n’étais consulté par personne, ça fait plus de 4 à 5 jours que je suis à la maison malade ? », s’est interrogé le député Samy Adubangu ce mardi 1er décembre.

À cette occasion, ce dernier a souligné qu’il peut prendre l’engagement d’apposer sa signature comme député national pour de fins qui engage sa personne en tant que député national parce qu’on ne peut pas le pousser à soutenir quelqu’un pendant que sa conscience ne l’amène pas à le faire.

En rappel, les députés nationaux membres de la plateforme « Front commun pour le Congo» (FCC) ont réaffirmé, lundi 30 novembre dernier au Palais du peuple leur soutien total au bureau de leur chambre que dirige Jeanine Mabunda.

Dans une déclaration politique lue par le président du groupe parlementaire du PPRD l’honorable Didi Manara, ils ont dénoncé les tentatives de corruption des députés aux fins de renverser la majorité parlementaire alors que celle-ci se constate dès le début d’une législature.

Pour cela, ont-ils souligné, le FCC menace de traduire en justice tous les auteurs de ces actes.

Elie Bigaba, JRI

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