RDC : Katebe Katoto, le prochain primaturable ?

Dans les états-majors et sur des réseaux sociaux circulent des rumeurs sur un probable changement envisagé à la primature en République démocratique du Congo  les jours qui viennent. A qui porterait le choix du Raïs ? Bien malin qui puisse y répondre. Néanmoins, la nouvelle alimente les salons politiques de la Majorité présidentielle que de l’opposition « proche du pouvoir » sur la personnalité de Raphaël Katebe Katoto.

Frère ainé de Moïse Katumbi et ancien président du club Tout-puissant Mazembe, l’homme d’affaires Katebe Katoto serait vu par plusieurs au sein de la classe politique comme incarnant les qualités requises pour remplacer Bruno Tshibala, l’actuel Premier ministre congolais titillé par plus d’un. Pour d’autres, il contribuerait mieux à la « mise en œuvre effective » de l’accord de la Saint Sylvestre.

Beaucoup croient que l’opposant Katebe, depuis la fissure du Rassemblement de l’opposition, a basculé à la MP au côté du président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) et de l’actuel premier ministre ; au Rassemblement Kasa-vubu. Son nom était maintes fois évoqué parmi les probables candidats à la primature à l’issu du dialogue de la cité de l’UA.  Suite à ce rapprochement du pouvoir, d’aucuns pensent qu’ « il y aurait des missions délicates » pour lesquelles il pourrait être nommé à ce poste.

Quid de son impact sur le processus électoral ?

Certes, le changement du gouvernement aurait, coûte que coûte, un impact sur le processus électoral en cours. Et s’il s’avère vrai que le chef du gouvernement soit révoqué, le plan de la nouvelle équipe risquerait d’impacter négativement sur la date de la tenue des élections tel que prévu par le chronogramme de la centrale électorale de la RDC.

Pour certains analystes, le microcosme politique congolais est en ébullition. « Tout cela indique déjà que les élections présidentielles, législatives, provinciales et locales tant attendues à la date du 23 décembre 2018 ne pourront se tenir à la date indiquée ».

Jusque-là, rien ne filtre du côté du pouvoir. Toutefois, l’air sent un probable aménagement au sein du gouvernement congolais. Les observateurs redoutent des stratégies potinés par les ténors de la MP pour retarder les scrutins du 23 décembre prochain.

Rien à affirmer ni à infirmer. Entre temps, le peuple congolais suit le cours normal du processus électoral.

Jean-Marie Mulume

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