RDC : Départ de la Monusco, le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur sort de son silence

Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gilbert Kankonde vient d’apporter son soutien aux forces onusiennes de la Monusco qui restent sous menace de déguerpir du sol Congolais. Il l’a fait savoir ce mardi 26 novembre lors de son arrivée à Goma dans la province du Nord-Kivu.

A en croire le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, la Monusco est à Béni mais elle intervient souvent en terme de logistique.

A lui d’ajouter que, pour le maintien de l’ordre, pour la sécurité de des populations, c’est une tache qui relève principalement des responsabilités régaliennes de l’État.

« Comme nous sommes en collaboration avec la Monusco, qui intervient sur plusieurs domaines, ce sont nos partenaires, nous travaillons ensemble, la population doit comprendre que le monde est ce qu’il est aujourd’hui et les forces Onusiennes sont chez nous depuis de longues années et elles ont dû nous apporter leur soutien au moment où nous en avions besoin », a t-il souligné.

Gilbert Kankonde a demandé alors à la de ne pas faire de l’amalgame et de garder son calme car selon lui, la MONUSCO n’a pas d’intérêt dans tout ce la.

« Il ne faut pas que la population suive les messages de manipulation qui voudraient faire croire que la Monusco ferai partie du problème alors qu’il s’agit des soutiens internationaux qui nous ont été nécessaires et qui nous sont encore nécessaires pour faire sortir le pays de là où il est et le mettre sur la voie de la paix et du développement », martèle le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur.

Ce dernier a laissé croire que « c’est la dernière station, pour que nous mettions cette région là définitivement hors de portée des forces criminelles qui les ont endeuillés depuis longtemps ».

Pour rappel, la population de Béni a brûlé leur mairie avant d’aller mètre du feu sur un des bases de la Monusco, ceci pour demander le départ de la Monusco car selon cette population, la Monusco serait parmi ceux qui appuient les ADF dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

Elie Bigaba, JRI

Un commentaire sur « RDC : Départ de la Monusco, le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur sort de son silence »

  1. BIEN QUE LA MONUSCO NOUS SOIT UTILE, ET SPECIFIQUEMENT DANS LA LUTTE CONTRE EBOLA, COMME L’INDIQUE LE MINISTRE, MAIS CELA N’EST PAS UNE RAISON POUR NE PAS REMPLIR SA MISSION PRINCIPALE, DE LA PROTECTION DES POPULATIONS CIVILES CONTRE LES FORCES NEGATIVES, QUI JUSTIFIE SA PRESENCE SUR LE SOL CONGOLAIS. LORSQUE LE MINISTRE AFFIRME QUE LA MONUSCO NOUS AIDE DANS LA LOGISTIQUE, L’ON SE DEMAMDE POURQUOI ELLE N’UTILISE PAS SA FORCE AERIENNE POUR PARALYSER LA MOBILITE DES REBELLES QUI SEMBLENT INSAISISSABLES PAR LA FORCE TERRESTRE DES FARDC. FAUDRAIT-IL DES REVOLTES POPULAIRES POUR QU’ENFIN ON PUISSE DECIDER D’UNE ACTION CONJOINTE MONUSCO-FARDC ALORS QUE C’EST CE QUI DEVAIT NORMALEMENT SE FAIRE DEPUIS LE LANCEMENT DE L’OFFENSIVE CONFORMEMENT A LA MISSION DE MONUSCO PRESCRITE DANS LA RESOLUTION 2463? LA POPULATION VICTIME N’EST PAS MANIPULEE, MAIS ELLE NE SE SENT PAS BIEN PROTEGEE. POURQUOI NE PAS FAIRE COMME JOSEPH KABILA L’A FAIT AVEC LE M23? LA FORCE AERIENNE EST IMPORTANTE CAR LES REBELLES SONT CACHES EN BROUSSES.

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