Paralysie des activités à l’ISDR-Bukavu suite au nom paiement du manque à gagner

La situation est tendue au sein de l’Institut supérieur de développement rural, ISDR-Bukavu en sigle ce mardi 28 mai 2019, dans la province du Sud-Kivu. Les cours sont suspendus, les portes fermées, l’entrée de cette institution barricadée et où des pneus sont brulés. Pour cause, les agents réclament le paiement du manque à gagner envoyé par le ministère national en rapport de leur salaire perçu les années passées.

D’après le délégué principal de cette institution, le Chef de division Mango Kimengele ; en mars dernier, ils avaient reçu une lettre du ministre national de l’ESU qui prévoyait le paiement du manque à gagner des agents. Ce dernier regrette que cette somme soit arrivée et retirée par le comité de gestion sans impliquer la délégation syndicale comme le stipule la lettre.

« Nous demandons sans beaucoup des peines que le comité de gestion amène seulement l’argent des agents. (…) Nous n’avons pas des problèmes avec les autorités, mais ils doivent remettre cette somme pour payer le manque à gagner des agents », rassure le délégué principal de l’ISDR-Bukavu.

De sa part l’un des membres du corps des enseignants de cette institution fait savoir que cette manifestation reste pacifique et qu’ils pourront passer aux actions de grandes envergures si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

« Nous sommes en train de revendiquer un droit le plus ultime pour les travailleurs. Il a été donné à toutes les institutions d’enseignement supérieur et universitaire, ce qu’on appelle un manque à gagner, qui doit être donné à tous les agents. Hier ceux de l’UOB ont reçu leur argent. Notre enveloppe était aussi arrivée, mais curieusement cette dernière a été détournée par le comité de gestion », explique  Mahindu Bisusa Gustave, membre du corps enseignant de l’ISDR-Bukavu

Pour information, le ministre national de l’ESU avait adressait en mars dernier, la lettre à tous les chefs des établissements publics de la RDC, en rapport avec le paiement du manque à gagner des agents. Dans cette correspondance, il était demandé à tout chef d’établissement, d’associer la délégation syndicale pour le suivi et la répartition de la somme reçue afin de garantir la satisfaction de toutes les catégories et préserver la paix sociale dans les institutions.

Elie Bigaba, JRI

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