L’équipe en charge de la riposte contre la maladie à virus Ebola a annoncé que l’administration du deuxième vaccin préventif (Johnson & Johnson) sera effectif dès le début novembre dans la Ville de Goma en province du Nord-Kivu. Opportunité pour la section française de Médecin sans frontière (MF France) de se dire favorable à l’introduction du deuxième vaccin pour accélérer la lutte contre la maladie à virus Ebola dans les provinces de l’Est de la RDC.
A en croire Tristan Le Lonquer, Chef de mission Urgence Nord-Kivu pour MSF/ France, ce nouveau vaccin a plus d’immunité que le vaccin Merck et protège aussi contre d’autres fièvres hémorragiques à part Ebola.
« Le vaccin Johnson & Johnson qui se fait en deux injections propose d’avoir une immunité plus large que le vaccin proposé par Merck. C’est-à-dire que Johnson & Johnson protège contre d’autres souches de la maladie à virus Ebola, et puis protège aussi contre d’autres fièvres hémorragiques », a souligné le Chef de mission Urgence Nord-Kivu pour MSF/ France, lors d’une conférence de presse tenue au Nord-Kivu ce mardi 15 octobre.
De son côté, Docteur Jean-Jacques Muyembe, qui est le principal investigateur de ce vaccin, a affirmé que ce vaccin ne présente aucun effet secondaire indésirable sur la santé de l’homme.
A noter que, selon l’équipe de riposte de la maladie à virus Ebola, l’arrivé de ce nouveau vaccin est prévue pour ce 18 octobre et deux quartiers de la ville de Goma sont ciblés notamment Majengo et Kahembe pour son usage.
Elie Bigaba, JRI