La comparution de cinq activistes pro-démocratie du mouvement citoyen Filimbi ce mercredi à Kinshasa, ne pas perçu d’un bon œil par ses pairs.
A Bukavu, des voix s’élèvent de plus en plus pour condamner ce qu’elles appellent un « procès bidon et de honte » pour toute la République.
« Ce procès témoigne bien que notre appareil judiciaire souffre encore. Il n’est pas indépendant. Il est utilisé comme un bouclier des oppresseurs qui cherchent à tout prix à étouffer notre liberté », croit savoir Robert Njangala, coordinateur national adjoint du mouvement Filimbi.
A l’en croire toujours, quel que soit le verdict de ce procès, ils resteront déterminer à libérer le pays des mains de ceux qu’il qualifie d’ « oppresseurs ».
« A travers ce procès, les oppresseurs veulent couvrir leurs crimes », déclare-t-il sans ambages.
Le coordinateur national adjoint du mouvement Filimbi s’appuie sur la maltraitance subis dans un passé récent par ses autres collègues lors des manifetations publiques à l’appel du Comité Laîc de Coordination.
« Cinq de nos collègues avaient été enlevés il y a plusieurs mois pendant qu’ils sensibilisaient pour une manifestation pacifique convoquée par le Clc. Ils ont été détenus pendant plus de trois mois à l’ANR dans des conditions inhumaines », selon Robert Njangala avant de rencherir : « L’activisme n’est pas un crime ».
Carbone Beni et ses pairs qui comparaissent ce mercredi 11 juillet à Kinshasa, sont poursuivis par la justice congolaise, sous RP 27231, pour outrage au Chef de l’Etat et incitation à la désobéissance.
Jambordc.info