Le ministre provincial de l’intérieur au Sud-Kivu appelle les congolais bloqués au Burundi à la patience

Des congolais bloqués au Burundi depuis le mois de mars dernier suite aux mesures de confinement liées à la pandémie de la Covid-19 et dont la plupart sont des habitants de la province du Sud-Kivu sont appelés à la patience et à l’apaisement en attendant leur rapatriement. Appel du ministre provincial de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Lwabanji Lwasi Ngabo au cours d’une interview accordée ce mercredi 26 août 2020 à Jambordc.info.

A cette occasion, ce dernier fait savoir qu’il s’agit d’un problème qui concerne deux pays et que la seule volonté du gouvernement provincial ne suffit pas pour leur rapatriement. Il souligne qu’eux comme gouvernants congolais sont en contacts avec l’ambassade pour voir l’essentiel à faire face à cette situation pour qu’en fin ces congolais puissent retourner au pays.

Lwabanji Lwasi Ngabo renseigne que le gouvernement n’abandonne pas ces congolais bloqués au Burundi et qu’il ne peut pas non plus poser un acte irresponsable en autorisant leur entrée sans condition.

Cependant, le Ministre provincial de l’intérieur ajoute que le gouvernement provincial est en négociation avec le Burundi pour cette cause. Ceci avant de les appeler à se soumettre aux différentes exigences du pays dans lequel ils séjournent encore pour le moment et de les inviter ainsi des entrées clandestines.

Notre source insiste pour qu’avant le rapatriement de ces congolais, qu’ils fassent d’abord le test de Coronavirus au pays dans lequel ils se trouvent. Après, si le Burundi les autorise à rentrer sur le sol congolais, le gouvernement fera tout pour les accueillir.

Il sied de noter que ces congolais bloqués au Burundi ont envahi le mardi 25 août dernier l’ambassade congolaise de la RDC au Burundi pour réclamer leur retour au pays. Ces derniers se disent être fatigués des promesses de l’ambassade, qu’ils qualifient des théoriques et irréalisables car selon eux la date pour leur rapatriement reste jusqu’à présent inconnue.

Moïse Aganze

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