La fédération de la société civile du Sud-Kivu lance la campagne « Boycottons la Bralima »

La fédération de la société civile du Sud-Kivu a lancé dès ce jeudi 28 mars 2019, une campagne dénommée  « boycottons la Bralima », pour exiger la responsabilité sociale de cette entreprise. Cette structure citoyenne accuse la Bralima des plusieurs griefs, qu’elle doit respecter et répondre ; parmi lesquels on note l’indemnisation de la population environnante de son usine de production, qui souffre et connait des problèmes de santé suite à la pollution de l’environnement.

 « C’est depuis 2009 qu’on mène un plaidoyer auprès de la société Bralima-Bukavu, où on demandait la Bralima de respecter sa responsabilité sociale, d’indemniser la population environnante de leur usine car cette population est victime de la pollution de l’environnement », fait savoir Fréderic Mushagalusa Bisimwa président de cette structure citoyenne.

Tout en reconnaissant le travail qu’abat cette société dans la ville en embauchant des fils et filles de la province,  la fédération de la société civile condamne la façon dont la société Bralima travaille, et demande le respect de ses responsabilités vis-à-vis de la population.

« C’est depuis longtemps  que cette entreprise a été installée dans la ville de Bukavu, et jusqu’aujourd’hui elle déverse des déchets dans le lac Kivu, ce qui a comme conséquence la destruction de l’écosystème. A côté de cela, la Bralima a eu à installer récemment une usine de traitement des eaux usées pour traiter des déchets avant de les déverser dans le lac. Mais alors, cette usine dérange la population car elle dégage des odeurs nauséabondes et insupportables. Pour nous, la Société civile, nous ne pouvons pas rester sans rien dire», martèle Fréderic.

Notre source renseigne qu’aujourd’hui avec les études qu’elle a mené, elles ont montrées que la Bralima pollue et en terme de dédommagement, elle doit indemniser la population à hauteur de 100Millions de dollars.

Signalons que cette structure est à l’étape de récolte des signatures de la pétition, et après elle pourra passer à d’autres actions voir aller à la justice pour que la Bralima comprenne que ça vaut la peine de répondre au besoin primordial de la population.

Elie Bigaba, JRI

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