Kalehe: Les Organisations de défense des droits humains dénoncent la persistance des cas d’insécurité dans le groupement de Buzi

La situation sécuritaire dans le groupement de Buzi en territoire de Kalehe demeure persistante pendant le premier trimestre de cette année 2022. Cette précision est des différentes organisations de défense des droits humains dans cette partie de la province du Sud-Kivu.

Dans leur communiqué de presse rendu public ce jeudi 03 février et dont une copie à été réservée à jambordc.info, ,ces organisations dénoncent les cas d’insécurité dans cette entité. Elles indiquent que les cas de barbaries liés à la consommation des boissons fortement alcoolisées ont préoccupé l’attention de la communauté. La délinquance juvénile prend de plus en plus son espace dans ce groupement suite à la consommation de ces boissons, pourtant sa commercialisation est interdite par l’autorité territoriale.

 » En termes d’exemple, nous ne pouvons décrire les blessures graves portées contre Monsieur Amani KAWAYA par Monsieur SENGO en date du samedi 26 février passé dans les après-midi au sous village de KABUYE. Un officier de la FARDC en congé, s’est vu agressé par quatre messieurs au village de Kanungu et l’ont dépouillé de 400 000fc et sa malette. La mort de notre collègue ANNE Marie BUHORO causée par un militaire des FARDC à Minova. La consommation de la drogue-chanvre n’est pas du reste oubliée dans la cité de Minova, au vu et au su des autorités sécuritaires qui en observent avec passivité », peut-on dans ce communiqué de presse signé par ces organisations de défense de droits humains.

Dans ce même communiqué, ces dernières signalent que les cas de justice populaire et le phénomène de corps sans vie prennent de l’ampleur dans le groupement de Buzi.

 » Une justice populaire d’un présumé voleur dans le sous-village de BUDONDO a coûté la vie à monsieur LODI. Le corps sans vie d’un enfant de plus au moins 9 ans a été découvert dans la ferme de KASUNGALERE à LUMBISHI, innocemment tué par des hommes jusque là non identifiés », ont-t-elles ajouté.

Les organisations de domaine de droit de l’homme en groupement de Buzi font savoir qu’elles souhaiteraient en vain connaître le rôle de services de sécurité dans cette entité en cette période de couvre-feu. Elles demandent au chef de groupement de bien instruire les chefs des villages sur l’interdiction de la vente et la consommation des boissons fortement alcoolisées.

Ces structures de défense des droits humains demandent cependant aux éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) à bien sécuriser la population et ses biens. Ceci avant de demander à la justice à bien sanctionner tous les contrevenants à la bonne conduite, vie et mœurs.

Ces organisations de défense des droits humains invitent par ailleurs la population de bien collaborer avec les services de sécurité en dénonçant tout cas suspect.

Rédaction

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