La décision du ministre sur les modalités de payement des frais de participation au test national de fin d’études primaires (TENAFEP) et à l’examen d’Etat suscite des controverses au sein de l’opinion dans la ville de Bukavu.
Quarante-huit heures après que le ministre provincial de l’EPSP, Ladislas Muganza, ait fixé l’opinion sur un montant de 12$ et 40$ à payer au taux de 1000FC, respectivement au TENAFEP et aux Examens d’Etat, plusieurs élèves venus payer 12 mille et 40 mille francs se sont vus être chassés.
« L’inspecteur provincial n’a rien à nous dire car le ministre était très claire et il a dit que ces frais sont fixés à 40 dollars au taux de 1000francs congolais et il a demandé aux parents de payer 40 dollars pour ceux qui ont de dollars et 40.000fc pour ceux qui ont des francs congolais. Et ce qui est malheureux, c’est de voir qu’il n’y a pas même une communication entre les services techniques du ministère de l’enseignement et le ministre lui-même », s’est ainsi indigné le président national de la Dynamique nationale des jeunes pour le pouvoir de changement, Ghislain Barhahinga
Pour lui, le ministre doit tenir mordicus dans sa décision et une fois que ce n’est pas fait, celui-ci promet de déclencher une marche de contestation contre le payement des ces frais au taux du jour dans les 48 heures qui suivent.
« Nous avions écrit au ministre de rendre une circulaire dans la quelle il explique que ces 40 dollars équivalent à 40 mille et le 12 dollars à 12 mille francs congolais. Nous lui avons dit si dans 48 heures il ne le faisait pas, nous allons tenir notre marche des finalistes ce vendredi pour lui exiger de respecter sa parole. Nous allons lui demander de suspendre l’Inspecteur principal provincial (IPP). Ça ne se comprend pas que l’IPP vient contredire la décision du ministre entant que son chef hiérarchique. Nous invitons tous les élèves finalistes à cette », a-t-il fait savoir
Rappelons que cette décision du ministre provincial de l’EPSP a été contredite par l’IPP qui a demandé aux chefs d’établissements d’exiger le payement au taux du jour.
Aristote Makusudi