Aubin Minaku et Léon Kengwo, respectivement président de l’Assemblée nationale et président du Sénat ont convié tous les signataires de l’accord de la Saint Sylvestre à la cérémonie de la signature de l’arrangement particulier ce jeudi au palais du peuple.
Qui répondront à ce rendez-vous ? Ce sont toutes les parties prenantes aux assises du Centre interdiocésain, assises qui ont abouti à la signature d’un accord politique par tous les participants, sous la médiation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), le 31 décembre dernier.
Convoqué dans un contexte aussi particulier où d’une part, le Premier ministre qui vient d’être nommé est récusé par quelques politiques faute de la procédure et de sa qualité, et d’autre part la CENCO qui venait de jeter l’éponge, ce rendez-vous suscite des réactions.
Dieudonné Mweze, un des communicateurs de la Majorité présidentielle (MP), « Cet acte annoncé pour ce jeudi, jour de grands enjeux politiques, traduit la bonne volonté du Président de la République qui tient à la mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestre », renseigne africa243.com
Du côté de l’opposition, cette annonce n’a pas été la bienvenue dans les oreilles du Rassemblement de Limete qui la qualifie de messe noire et de coup de force.
Dans un communiqué signé ce 26 avril par son président Félix Tshisekedi, le Rassemblement remet en cause la qualité de deux présidents des chambres du parlement qui ont convoqué ladite cérémonie. Il se dit non concerné et ne mandate personne pour le représenter.
Pour cette méga plate-forme, seul le respect de la résolution 2348 du conseil de sécurité de l’ONU permet de rencontrer l’esprit et la lettre de l’accord de la Saint Sylvestre conclu sous les bons offices de la CENCO et personne ne peut y déroger, martèle Félix Tshisekedi.
Les députés et sénateurs sont aussi invités à cette séance qui s’annonce problématique et hypothétique.
Jean-Marie Mulume