Le président national de la Dynamique nationale des jeunes pour le pouvoir de changement, Ghislain Barhahiga, a accordé une interview à jambordc.info ce jeudi 27 avril. Il indique que de la signature de l’arrangement particulier, les jeunes n’attendent que le renouvellement de la classe politique en République démocratique du Congo.
Au jour de la signature de l’arrangement particulier, à quoi s’attendent les jeunes au sein de la dynamique ?
Notre lutte a toujours été de voir les jeunes accéder aux instances de prise des décisions. Notre souci est de voir l’arrangement particulier être signé aujourd’hui pour baliser le chemin pour la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre. Dans la mesure où il est signé et que l’accord soit respecté, c’est possible que les élections puissent avoir lieu dans le délai prévu. C’est à ce niveau que les jeunes peuvent en profiter pour changer nos dirigeants. Nous encourageons cette initiative si les signataires pourront respecter et appliquer le contenu de cet accord.
Certains politiques du Rassemblement Tshisekedi ont rejeté cet appel, mettant en cause la qualité des initiateurs. Quelle est votre réaction ?
Ce pays n’appartient pas à une catégorie d’individus, non. On ne fait pas la politique pour soi-même mais pour la cité au profit de tous les citoyens. S’il y a ces extrémistes qui réfutent ce rendez-vous, qu’ils reviennent au bon sens pour que le Congo aille de l’avant. Nous voulons des dirigeants capables d’abandonner les intérêts particuliers pour l’intérêt du peuple. A quoi nous profitent ces querelles interminables ? La présence du Rassemblement de Félix Tshisekedi à la signature de l’arrangement particulier pourrait apporter un plus.
Le Rassemblement entend appeler le peuple à se prendre en charge en vertu de l’article 64 de la constitution. Quel est votre point de vue ?
Dans la mesure où l’accord n’est pas respecté malgré la signature de l’arrangement particulier, c’est alors que le peuple pourrait passer à des actions d’envergure. Nous, comme population, pourrons manifester et forcer les acteurs politiques de notre pays à partir. Nous devons faire l’alternance générationnelle, capable de gérer la cité au profit des habitants.
Que doivent retenir les jeunes de votre dynamique à ce jour ?
Nous invitons les jeunes à la vigilance. Nous leur demandons d’observer, d’accompagner et d’exiger que l’accord du 31 décembre soit bien respecté et ne pas céder aux manipulations des politiciens.
Interview réalisée par Jean-Marie Mulume