Edito : Le virus d’inconstance ronge l’opposition

Le choix de Martin  Fayulu , le dimanche 11 novembre dernier à Genève,  comme candidat unique de l’opposition à la présidentielle du 23 décembre 2018, n’a pas rencontré l’assentiment de Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi et Vital Kamerhe.

Visiblement, les deux leaders ont fait leur cette maxime « Vox populi, vox Dei ».  Politiquement parlant, ils pourront l’un comme l’autre s’abriter derrière ce que base veut.

Le hic, c’est que Fatshi et Kamerhe ont signé en âme et conscience le communiqué ayant sanctionné la désignation de leur collègue Fayulu. Quid de la signature ? A ce niveau de responsabilité, le respect des engagements librement consentis est la première de vertus.

Le leadership passe aussi par sa capacité à s’assumer et à entraîner dès lors que l’on s’est engagé. Si l’on peut revenir sur sa signature presqu’aussi rapidement qu’on l’a apposée, cela pose à la fois un problème de crédibilité, d’inconstance et de capacité à conduire les hommes.

Enfin, les leaders de l’Udps et de l’Unc n’ignorent pas qui était à la manœuvre de la grand-messe de Genève. À n’en point douter, cette séquence faite d’infidélités à sa signature par fidélité à sa base laissera sans nul doute des traces.

Ndabelnzéem

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.