Le Bureau urbain de la Nouvelle Dynamique de la Société civile (NDSC) s’insurge contre les tracasseries orchestrées par certains militaires et policiers qui érigent différentes barrières dans les coins chauds de la ville de Bukavu au motif du couvre-feu et des fouilles des véhicules.
Dans un communiqué de presse rendu public ce samedi 27 Novembre 2021, la NDSCI dit soutenir les efforts des autorités dans la lutte contre l’insécurité, mais déplore et condamne par contre les tracasserie et autres formes de rançonnements dont est victime la population à différents coins de contrôle érigés sur l’ensemble de la ville de Bukavu.
» Au lieu que ces éléments de l’ordre fassent réellement leur mission, ils se permettent de demander de l’argent à chaque passager qui varie entre 1000fc et 10.000fc et si par hasard on ne parvient pas à les satisfaire, on vous retient avec le véhicule pour vous libérer tard dans la nuit. On observe certains entre eux avec les mallettes pour leur servir à y mettre l’argent rançonné auprès des paisibles citoyens », note la NDSCI dans son communiqué de presse signé par son vice-président urbain.
Cette structure regrette de constater qu’il est prévu que le couvre-feu commence à 21heures mais malheureusement à 19heures déjà on observe des barrières dans différents coins chauds de Bukavu. Elle indique que cela occasionne des embouteillages monstres et des accidents de circulation à Bukavu.
Face à cette situation, le Bureau urbain de la NDSCI exige aux autorités compétentes, la suspension dans l’urgence de cette pratique « barbare » visant à appauvrir la population Bukavienne vivant au taux du jour et qui jette un grand discrédit sur l’image des services de sécurité, Le respecter la décision du début du couvre-feu à 21heures et non à 19heures.
La NDSCI demande également aux autorités ayant la sécurité dans leurs attributions, de faire le suivi régulier et des visites surprises pour se rendre compte du travail que font les éléments de l’ordre commis à chaque barrière et punir sérieusement les éléments qui occasionnent ces desordres et tracasseries dont est victime la population.
Elle invite la population de dénoncer toujours les mouvements suspects et se munir de leurs pièces d’identité, pour permettre aux agents de sécurité de faire correctement leur travail et éviter des accrochages avec ces derniers.
Rédaction