Répondant aux questions du journal JAMBORDC.INFO à la veille du congrès extraordinaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le porte-parole ad intérim de la fédération du Sud-Kivu, Eddy Silimu, révèle que le nouveau patron du parti devra être un leader charismatique, capable de gérer les problèmes actuels internes et externes au sein de l’UDPS.
A la veille du congrès organisé par l’UDPS à Kinshasa, qu’attendez-vous du nouveau président qui sera élu au congrès ?
Celui qui pourra passe comme président devra mettre fin au désordre qui règne au sommet du parti, dans certaines fédérations certains se prévalent la qualité de président de l’UDPS, il devra être un homme qui rassemble, qui se fera entourer des gens compétents qui l’aideront à conduire efficacement le parti, il devra aussi tenir compte de la représentativité en terme de gouvernance.
Après le dépôt de la liste des partis à la CENI, l’opinion croit que le peuple ira aux élections le 23 décembre prochain. Comment s’y prépare l’UDPS ?
C’est la raison d’être du congrès extraordinaire afin d’élire le président et qui sera le candidat du parti. L’UDPS n’est pas n’importe quel parti politique en République démocratique du Congo. Il est implanté partout au pays et nous sommes convaincus de remporter les élections prochaines.
Comment pensez-vous gérer les dissidences actuelles au sein du parti, par exemple, le cas de Bruno Tshibala ?
On peut les qualifier cas de dissidence mais le parti est organisé, il a eu à prendre quelques décisions. Bruno Tshibala était membre du parti, il s’est mal comporté et a été exclu du parti. Et donc, il ne peut plus se prévaloir la qualité d’un membre de l’UDPS.
Comment pensez-vous gérer ces cas ?
Il faut que les gens comprennent que tous ces cas de dissidences n’engagent plus l’UDPS. Il faut tout simplement que la CENI et le ministère de l’Intérieur nous aident puisque les dissidents ne doivent pas se présenter au nom du parti. Sur la liste de l’UDPS, les dissidents ne pourront pas y figurer.
Evariste Murhula