À Kadutu, Ibanda et Bagira sur les artères principales de ces trois communes que compte la ville de Bukavu, des femmes et des hommes continuent d’étaler leurs marchandises à même le sol sur la route avec toutes les conséquences que cela implique. Ceci ressort d’un constat fait par la Rédaction centrale de Jambordc.info en ce debut du moi de juillet.
Certains vendeurs affirment étaler leurs marchandises le long des routes suite au manque d’espaces au sein des marchés, lesquels sont devenus trop petits par rapport au nombre des vendeurs.
Certains habitants de Bukavu déplorent le fait que la présence des marchés pirates sur les artères principales présente plusieurs conséquences.
Les vendeurs sont exposés aux accidents de circulation, des brutalités policières. De leur côté, les clients sont exposés à des maladies hydriques en consommant des produits alimentaires étalés à même le sol.
Pour en finir, la mairie de la ville a depuis lors commencé à placer des policiers et agents d’assainissement sur les artères principales de la ville et des endroits plus proches des grands marchés afin de contraindre aux vendeurs des marchés pirates à rejoindre le grand marché.
Cette mesure est décriée par les organisations de défense des droits humains, car plusieurs femmes sont souvent brutalisées et humiliées par les policiers. D’autres perdent leurs capitaux et les marchandises parfois confisquées sans toute forme de procès.
Une autre mesure de la mairie a été celle de placer des pancartes dans des lieux publics avec le message : “il est strictement interdit d’étaler des marchandises ici”. La mairie compte résoudre ce problème en octroyant d’autres espaces de vente à ces vendeurs, qui viennent à majorité dans les milieux ruraux, qui étalent leurs produits dans les endroits interdits
Notons que, plusieurs observateurs, estiment que ces mesures de l’autorité Urbaine n’ont pas apportées des solutions adéquates à ce problème au vu de la persistance des marchés pirates.
Ils recommandent cependant, au chef de l’hôtel de ville ensemble avec les autorités communales, de songer à des nouvelles stratégies pour palier à ce problème des marchés pirates.
La rédaction