Bukavu : Le Reseau des Femmes UNPOL de la MONUSCO à la rescousse des victimes des violence sexuelles à l’hôpital de Panzi

Dans le but de contribuer à la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes, le réseau de femme de la police de la MONUSCO, (UNPOL), s’est rendu ce 21 Novembre 2019 à l’hôpital de Panzi dans la commune d’Ibanda à Bukavu dans la province du Sud Kivu pour assister ces dernières. Avec l’assistante morale et matérielle, ces femmes ont sensibilisé ces survivantes de viol en le encourageant à bien suivre les soins appropriés pour reprendre leur bonne santé.

Grâce à l’apport du Reseau des Femmes UNPOL de la MONUSCO (RFUM), dont l’IPO Seynabou DIOUF, assure la présidence, ces femmes victimes des violences sexuelles ont bénéficié des dons composés de 30 complets de pagnes et la somme de deux cents (200) dollars américains.

La UNPOL Doamba Clémence, cheffe de la délégation «team leader de la Task-Force» a encouragé ces femmes à bien suivre les soins appropriés pour enfin reprendre leurs vies normales, avant de les conforter moralement.

« Ils ont touché vos corps et non vos cœurs. Continuez à bien suivre les soins pour mieux reprendre votre bonne santé … » a-t-elle dit à ces survivantes de viol.

De leur part, les bénéficiaires de ce don, disent être réjouit de ce geste posé par le réseau de femme de la police de la MONUSCO, (UNPOL) en leur faveur.

De son côté, après avoir remercié cette délégation des policières de la Monusco, le directeur adjoint de l’hôpital de Panzi, a profité de cette occasion pour solliciter le suivi des dossiers des auteurs de viol de ces survivantes de viol qui restent au parquet, ceci pour lutter contre l’impunité des auteurs de violences sexuelles.

Pour information, cette activité initialement prévue dans l’agenda de la visite de l’IPO DIOUF Seynabou lauréate du prix de la meilleure policières 2019 des Nations Unies, s’inscrit dans l’objectif du réseau des femmes UNPOL dont la lutte contre les violences sexuelles, sexistes, la protection et l’appui financier des personnes vulnérables.

Rachel Rugarabura JRI

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